Plus de 1,2 million d'électeurs sont appelés aux urnes dans plus de 2 500 bureaux de votes. Les bureaux doivent fermer à 19H00 .Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef d'une junte (2005-2007) et candidat à la présidentielle, a toutefois dénoncé samedi à Nouakchott de « vastes opérations de fraude ». Un scrutin présidentiel qui est placé d'ailleurs sous haute surveillance militaire!!!
En début d’après-midi, le scrutin se déroulait dans le calme, à l’image du bureau du quartier du Ksar, un ancien quartier de la capitale, le bureau de l’ENS (l'Ecole Normale Supérieure). C’est là que devait voter l’un des candidats, Ahmed Ould Daddah du RFD (Rassemblement des forces démocratiques).
Le président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a lui accompli son devoir tôt ce matin, tout comme l’ex-chef de la junte, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a réitéré à cette occasion qu’il passerait au premier tour.
Il y a de longues files d’attente, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Dans les bureaux que nous avons pu voir ce matin, la plupart des candidats avaient leur représentant pour suivre les opérations de vote.
Mais ce vote se faisait lentement car il y a, cette année, peu de sensibilisation et il faut souvent réexpliquer aux électeurs comment remplir le bulletin unique et comment le plier.
Il faut signaler également de nombreux problèmes de cartes d’électeur. Ils sont nombreux à venir avec leur ancienne carte, en pensant pouvoir voter, mais souvent on leur dit qu’ils ne sont pas inscrits sur les listes et on voit souvent dans ces bureaux de vote aujourd’hui des électeurs un peu perdus.
Au total, ils sont neuf prétendants pour un fauteuil. Mais d’après les analystes, quatre se démarquent du lot. D’abord deux anciens putschistes, Mohamed Ould Abdel Aziz et Ely Ould Mohamed Vall. Puis deux leaders de l’opposition au coup d’Etat : Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir.
Du côté du général Abdel Aziz on se montre confiant à l’extrême, affirmant même qu’il n’y aura qu’un seul tour. Ce qui semble pourtant difficile compte tenu du nombre de candidats.
Ces deux dernières semaines, la campagne s’est déroulée dans une morosité assez inédite. Il faut dire que les citoyens sont lassés de cette situation de crise. Beaucoup espèrent donc qu’un scrutin pacifique et transparent leur permettra de rejoindre le rang et de bénéficier à nouveau de la coopération internationale, indispensable à la survie économique du pays.
b[Source: ]rfi
En début d’après-midi, le scrutin se déroulait dans le calme, à l’image du bureau du quartier du Ksar, un ancien quartier de la capitale, le bureau de l’ENS (l'Ecole Normale Supérieure). C’est là que devait voter l’un des candidats, Ahmed Ould Daddah du RFD (Rassemblement des forces démocratiques).
Le président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a lui accompli son devoir tôt ce matin, tout comme l’ex-chef de la junte, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a réitéré à cette occasion qu’il passerait au premier tour.
Il y a de longues files d’attente, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Dans les bureaux que nous avons pu voir ce matin, la plupart des candidats avaient leur représentant pour suivre les opérations de vote.
Mais ce vote se faisait lentement car il y a, cette année, peu de sensibilisation et il faut souvent réexpliquer aux électeurs comment remplir le bulletin unique et comment le plier.
Il faut signaler également de nombreux problèmes de cartes d’électeur. Ils sont nombreux à venir avec leur ancienne carte, en pensant pouvoir voter, mais souvent on leur dit qu’ils ne sont pas inscrits sur les listes et on voit souvent dans ces bureaux de vote aujourd’hui des électeurs un peu perdus.
Au total, ils sont neuf prétendants pour un fauteuil. Mais d’après les analystes, quatre se démarquent du lot. D’abord deux anciens putschistes, Mohamed Ould Abdel Aziz et Ely Ould Mohamed Vall. Puis deux leaders de l’opposition au coup d’Etat : Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir.
Du côté du général Abdel Aziz on se montre confiant à l’extrême, affirmant même qu’il n’y aura qu’un seul tour. Ce qui semble pourtant difficile compte tenu du nombre de candidats.
Ces deux dernières semaines, la campagne s’est déroulée dans une morosité assez inédite. Il faut dire que les citoyens sont lassés de cette situation de crise. Beaucoup espèrent donc qu’un scrutin pacifique et transparent leur permettra de rejoindre le rang et de bénéficier à nouveau de la coopération internationale, indispensable à la survie économique du pays.
b[Source: ]rfi