Peu avant le début de la cérémonie, le Président Abdoulaye Wade reçoit, en audience, Ould Abdel Aziz. Le Général est venu demander un dernier service, avant d'accepter la dissolution de la junte ; pour lui, il n'est pas question d'accepter la nomination de Moctar Ould Mohamed Moussa (au centre, sur la photo), ministre des affaires islamiques.
Ce dernier est choisi pour le parti Tawassoul, l'une des composantes du front anti-putsch. La veille, Ould Abdel Aziz reçoit la visite d'Ahmed Saleck Ould Bouh dit Sahraoui, l'un des hommes d’affaires, financiers de sa campagne. L’accompagne Mohamed Ould Maaouiya, ministre sortant de l'Intérieur.
Les deux viennent demander, au Général, d'intercéder auprès de Wade, afin d'éviter la nomination de leur cousin Ould Mohamed Moussa. Selon eux, s’il accède au gouvernement ils perdraient toute influence chez eux, à la fois sur le plan local et tribal ; en conséquence, Ould Abdel Aziz perdrait aussi en terme de voix.
Ould Mohamed Moussa est le gendre de Sahraoui mais les deux ne s'adressent plus la parole depuis que Mokhtar a décidé de rejoindre l'opposition à Ould Taya (ce qui lui vaudra plusieurs séjours en prison) contre l'avis de son beau-père, l'un des plus zélés partisans de l'ex-dictateur.
Sahraoui possède :
- Ciment de Mauritanie, gros distributeur de Ciment du pays, après un monopole de plusieurs années ;
- Top-Téchnologie, représentant exclusif du constructeur électronique sud-coréen LG ;
- Top-Lait, l'un des plus importants vendeurs des produits laitiers du pays ;
- En plus des parts, dans le domaine industriel et les banques.
Malgré l'insistance de Ould Abdel Aziz, Wade reste intransigeant. Il a arraché l’accord de Dakar au forceps ; chaque partie a donné le maximum. Que l'opposition, après avoir longtemps refusé le maintien du premier ministre Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf, l’accepte, lui, Wade, principal médiateur, ne se voit pas intriguer à la dernière minute, pour obtenir la tête d'un ministre qui semble, de l'avis unanime, correspondre au portefeuille.
Finalement, Ould Abdel Aziz cède, une fois de plus et le gouvernement est annoncé.
source: TQmy
Ce dernier est choisi pour le parti Tawassoul, l'une des composantes du front anti-putsch. La veille, Ould Abdel Aziz reçoit la visite d'Ahmed Saleck Ould Bouh dit Sahraoui, l'un des hommes d’affaires, financiers de sa campagne. L’accompagne Mohamed Ould Maaouiya, ministre sortant de l'Intérieur.
Les deux viennent demander, au Général, d'intercéder auprès de Wade, afin d'éviter la nomination de leur cousin Ould Mohamed Moussa. Selon eux, s’il accède au gouvernement ils perdraient toute influence chez eux, à la fois sur le plan local et tribal ; en conséquence, Ould Abdel Aziz perdrait aussi en terme de voix.
Ould Mohamed Moussa est le gendre de Sahraoui mais les deux ne s'adressent plus la parole depuis que Mokhtar a décidé de rejoindre l'opposition à Ould Taya (ce qui lui vaudra plusieurs séjours en prison) contre l'avis de son beau-père, l'un des plus zélés partisans de l'ex-dictateur.
Sahraoui possède :
- Ciment de Mauritanie, gros distributeur de Ciment du pays, après un monopole de plusieurs années ;
- Top-Téchnologie, représentant exclusif du constructeur électronique sud-coréen LG ;
- Top-Lait, l'un des plus importants vendeurs des produits laitiers du pays ;
- En plus des parts, dans le domaine industriel et les banques.
Malgré l'insistance de Ould Abdel Aziz, Wade reste intransigeant. Il a arraché l’accord de Dakar au forceps ; chaque partie a donné le maximum. Que l'opposition, après avoir longtemps refusé le maintien du premier ministre Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf, l’accepte, lui, Wade, principal médiateur, ne se voit pas intriguer à la dernière minute, pour obtenir la tête d'un ministre qui semble, de l'avis unanime, correspondre au portefeuille.
Finalement, Ould Abdel Aziz cède, une fois de plus et le gouvernement est annoncé.
source: TQmy