Selon la Raddho, la Libye a soumis à ses hôtes chefs d’Etat africains un projet de résolution hostile à la Cour Pénale Internationale. L’organisation de défense des droits de l’Homme estime que cette résolution "remet totalement en cause la crédibilité et la compétence de la CPI, n’honore guère le continent déstabilisée par des Coups d’Etat militaires, électoraux et constitutionnels, sans compter les crises politiques, les crises de leadership et les conflits armés qui sèment la désolation et le stress chez les populations".
La Raddho fait observer que dans ce projet visant à garantir le sursis à Omar El Béchir, "l’Union Africaine regrette qu’aucune suite n’ait pas été donnée à sa requête demandant au Conseil de Sécurité de suspendre pour un an les poursuites contre Omar El Bachir, Président du Soudan conformément à l’article 16 du Statut de Rome. Par conséquent, elle a demandé aux Etats membres de l’Union de ne plus coopérer avec la Cour Pénale Internationale".
A en croire l’organisation de défense des droits de l’Homme, "cette résolution remet totalement en cause la crédibilité et la compétence de la CPI, n’honore guère le continent déstabilisée par des Coups d’Etat militaires, électoraux et constitutionnels, sans compter les crises politiques, les crises de leadership et les conflits armés qui sèment la désolation et le stress chez les populations".
"Dans un continent où se passent les pires crimes internationaux dans la totale impunité, comment peut –on se permettre d’adopter cette résolution de la honte qui fait de l’UA, un club de Chefs d’Etat protecteurs de dictateurs aux mains tâchés de sang", se demande la Raddho.
Pourtant, rappelle la Raddho, "les Chefs d’Etat africains se sont engagés courageusement à lutter contre l’impunité en Afrique en jugeant les criminels africains en Afrique". Cependant, dit l’organisation dirigée par Alioune Tine, "voilà trois (3) ans que l’Union africaine a demandé au Sénégal de juger Hissène Habré « au nom de l’Afrique » et la procédure judicaire n’a toujours pas démarré". "Dans ces conditions, peut –on refuser que les criminels soient jugés par la CPI, si les africains ne sont pas capables de le faire. Le continent doit rompre sa dépendance judiciaire par rapport à la CPI en construisant sa propre souveraineté judicaire", déclare la Raddho.
Abdourahmane SY
Source: Ferloo
La Raddho fait observer que dans ce projet visant à garantir le sursis à Omar El Béchir, "l’Union Africaine regrette qu’aucune suite n’ait pas été donnée à sa requête demandant au Conseil de Sécurité de suspendre pour un an les poursuites contre Omar El Bachir, Président du Soudan conformément à l’article 16 du Statut de Rome. Par conséquent, elle a demandé aux Etats membres de l’Union de ne plus coopérer avec la Cour Pénale Internationale".
A en croire l’organisation de défense des droits de l’Homme, "cette résolution remet totalement en cause la crédibilité et la compétence de la CPI, n’honore guère le continent déstabilisée par des Coups d’Etat militaires, électoraux et constitutionnels, sans compter les crises politiques, les crises de leadership et les conflits armés qui sèment la désolation et le stress chez les populations".
"Dans un continent où se passent les pires crimes internationaux dans la totale impunité, comment peut –on se permettre d’adopter cette résolution de la honte qui fait de l’UA, un club de Chefs d’Etat protecteurs de dictateurs aux mains tâchés de sang", se demande la Raddho.
Pourtant, rappelle la Raddho, "les Chefs d’Etat africains se sont engagés courageusement à lutter contre l’impunité en Afrique en jugeant les criminels africains en Afrique". Cependant, dit l’organisation dirigée par Alioune Tine, "voilà trois (3) ans que l’Union africaine a demandé au Sénégal de juger Hissène Habré « au nom de l’Afrique » et la procédure judicaire n’a toujours pas démarré". "Dans ces conditions, peut –on refuser que les criminels soient jugés par la CPI, si les africains ne sont pas capables de le faire. Le continent doit rompre sa dépendance judiciaire par rapport à la CPI en construisant sa propre souveraineté judicaire", déclare la Raddho.
Abdourahmane SY
Source: Ferloo