Le type de scrutin proportionnel ou majoritaire et le découpage électoral doivent aider à une meilleure représentativité aussi bien au niveau local que national par voie de conséquence au niveau du sénat que de l’assemblée nationale. Ce découpage ne doit il pas être d’importance à la proportion du poids démographique ? Ou bien cette représentativité doit revêtir d’autres configurations spatiales même si le paramètre essentiel à savoir le poids démographique, je veux dire le poids électoral (nombre de votants) est de moindre importance ?
Les zones à densité démographique importante (à l’image de la Mauritanie) inversement peu étendues ne devraient-elles pas bénéficier d’un peu plus d’attention pour corriger cette distorsion ?Pour s’inscrire dans une dynamique de représentativité, de décentralisation active et justice, la nécessité d’une révision en profondeur du mode de scrutin et du découpage s’imposent pour plus d’harmonie et d’équité entre toutes les circonscriptions électorales et des assises qui reflètent mieux encore le poids politique réel de chaque instance au niveau local et national.
Certaines sédimentations nécrosées de la vie politique nationale mauritanienne se manifestent par ce racisme d’Etat qui privilégie certaines régions au détriment d’autres pour des considérations hautement subjectives savamment biaisées par des gouvernants peu soucieux de la volonté de justice et de démocratie. En opérant un découpage fidèle à l’image du poids électoral, la démocratie va y gagner, et la gouvernance aussi trouvera des appuis nécessaires pour la transparence car les matériaux nécessaires auraient été mis en place en connaissance de cause. Si cette question revient aujourd’hui au devant de la scène, c’est parce que l'AJD/MR en a fait son cheval de bataille et l'a largement dénoncé lors des Etats Généraux de la Démocratie. En se penchant sur la carte électorale, les animateurs de la ségrégation raciale ont voulu réduire la visibilité et la lisibilité d’une partie du peuple au niveau du législatif. C'est d'ailleurs ce qui explique la représentation peu importante de certaines régions voire de certaines parties du peuple qui sont loin de constituer des minorités.
N’est-ce pas que «le nombre de députés d'un département est censé être proportionnel à la population du département" ? C'est en d’autres termes sur ce critère démographique que la carte électorale doit être établie; ce sont les dernières évolutions démographiques qui doivent déterminer la nouvelle carte électorale. Le refus par des gouvernements de prendre en charge correctement cette problématique est à l'origine d’une injustice dont ne sont victimes que des mauritaniens. Nous assistons aux phénomènes de sous représentations, de mal représentation ou de surreprésentation. Tant que cette inéquation électorale n’est pas rendue équationnelle, le vivre ensemble traînera toujours ce handicap, ce malaise sociopolitique. Cette injustice.
Moulaye Dioum dit Bengelloun Idriss.
Secrétaire générale de la section A.J.D/MR et Président de la commission politique
du directoire de campagne en France.
Source: AJD/MR
Les zones à densité démographique importante (à l’image de la Mauritanie) inversement peu étendues ne devraient-elles pas bénéficier d’un peu plus d’attention pour corriger cette distorsion ?Pour s’inscrire dans une dynamique de représentativité, de décentralisation active et justice, la nécessité d’une révision en profondeur du mode de scrutin et du découpage s’imposent pour plus d’harmonie et d’équité entre toutes les circonscriptions électorales et des assises qui reflètent mieux encore le poids politique réel de chaque instance au niveau local et national.
Certaines sédimentations nécrosées de la vie politique nationale mauritanienne se manifestent par ce racisme d’Etat qui privilégie certaines régions au détriment d’autres pour des considérations hautement subjectives savamment biaisées par des gouvernants peu soucieux de la volonté de justice et de démocratie. En opérant un découpage fidèle à l’image du poids électoral, la démocratie va y gagner, et la gouvernance aussi trouvera des appuis nécessaires pour la transparence car les matériaux nécessaires auraient été mis en place en connaissance de cause. Si cette question revient aujourd’hui au devant de la scène, c’est parce que l'AJD/MR en a fait son cheval de bataille et l'a largement dénoncé lors des Etats Généraux de la Démocratie. En se penchant sur la carte électorale, les animateurs de la ségrégation raciale ont voulu réduire la visibilité et la lisibilité d’une partie du peuple au niveau du législatif. C'est d'ailleurs ce qui explique la représentation peu importante de certaines régions voire de certaines parties du peuple qui sont loin de constituer des minorités.
N’est-ce pas que «le nombre de députés d'un département est censé être proportionnel à la population du département" ? C'est en d’autres termes sur ce critère démographique que la carte électorale doit être établie; ce sont les dernières évolutions démographiques qui doivent déterminer la nouvelle carte électorale. Le refus par des gouvernements de prendre en charge correctement cette problématique est à l'origine d’une injustice dont ne sont victimes que des mauritaniens. Nous assistons aux phénomènes de sous représentations, de mal représentation ou de surreprésentation. Tant que cette inéquation électorale n’est pas rendue équationnelle, le vivre ensemble traînera toujours ce handicap, ce malaise sociopolitique. Cette injustice.
Moulaye Dioum dit Bengelloun Idriss.
Secrétaire générale de la section A.J.D/MR et Président de la commission politique
du directoire de campagne en France.
Source: AJD/MR