Le très prestigieux quotidien londinien "Al Quds Alarabi (*)" publie un classement des candidats à la présidentielle mauritanienne. L’évaluation du journal arabophone diffère du sondage. Selon Al Quds le candidat Ely Ould Mohamed Vall pourrait créer la surprise en arrivant troisième su scrutin.
Mais pour ce journal, pas de doute, le premier lors du premier tour sera sans conteste Messaoud Ould Boulkheïr, suivi d'Ahmed Ould Daddah. Ould Abdel Aziz, lui, arriverait en quatrième position, loin derrière son cousin Ould Mohamed Vall.
Toujours selon Al Quds, Ould Abdel Aziz a été le grand perdant des Accords de Dakar : il n'a plus grand intérêt aux yeux des grands électeurs (**) car il ne peut plus nommer, et il ne fait plus peur aux fonctionnaires puisqu'il ne dispose plus du pouvoir de révoquer.
En cinquième position arrive Jemil Ould Mansour qui profite de la grande mobilisation de la jeunesse islamiste laquelle mène une campagne de porte à porte discrète mais efficace.
Il y a quelques jours, Taqadoumy avait publié un sondage interne de la Gendarmerie. Il donnait les mêmes noms pour le second tour mais dans un ordre inverse.
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* Al Quds est un quotidien arabophone basé à Londres et distribué dans le monde entier. C'est le journal, par excellence, de la diaspora arabe, en particulier l'intelligentsia et les élites dirigeantes. Son directeur de publication Abdel Bari Atwane est considéré comme l'un des hommes qui ont le plus d'influence sur la rue arabe.
L’on se souvient de sa violente controverse, en 2000, avec le pouvoir de Ould Taya et de son premier ministre Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, au sujet des prétendus "déchets nucléaires" d’Israël en Mauritanie. Le journal, à défaut de preuves, présentera ses excuses.
** Le terme "grands électeurs", en Mauritanie, désigne les chefs des tribus, les notables religieux et les hauts commis de l'Etat, contrairement aux démocraties occidentales ou ce terme s’applique aux élus du Parlement, dans un régime de même type : sénateurs, députés, maires des grandes villes, président des conseils régionaux (France), gouverneurs des Etats (USA), Lander (Allemagne)... etc.
En Mauritanie, le grand électeur l’est souvent à sa naissance et toute sa vie durant.
Source: Taqadoumy
Mais pour ce journal, pas de doute, le premier lors du premier tour sera sans conteste Messaoud Ould Boulkheïr, suivi d'Ahmed Ould Daddah. Ould Abdel Aziz, lui, arriverait en quatrième position, loin derrière son cousin Ould Mohamed Vall.
Toujours selon Al Quds, Ould Abdel Aziz a été le grand perdant des Accords de Dakar : il n'a plus grand intérêt aux yeux des grands électeurs (**) car il ne peut plus nommer, et il ne fait plus peur aux fonctionnaires puisqu'il ne dispose plus du pouvoir de révoquer.
En cinquième position arrive Jemil Ould Mansour qui profite de la grande mobilisation de la jeunesse islamiste laquelle mène une campagne de porte à porte discrète mais efficace.
Il y a quelques jours, Taqadoumy avait publié un sondage interne de la Gendarmerie. Il donnait les mêmes noms pour le second tour mais dans un ordre inverse.
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* Al Quds est un quotidien arabophone basé à Londres et distribué dans le monde entier. C'est le journal, par excellence, de la diaspora arabe, en particulier l'intelligentsia et les élites dirigeantes. Son directeur de publication Abdel Bari Atwane est considéré comme l'un des hommes qui ont le plus d'influence sur la rue arabe.
L’on se souvient de sa violente controverse, en 2000, avec le pouvoir de Ould Taya et de son premier ministre Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, au sujet des prétendus "déchets nucléaires" d’Israël en Mauritanie. Le journal, à défaut de preuves, présentera ses excuses.
** Le terme "grands électeurs", en Mauritanie, désigne les chefs des tribus, les notables religieux et les hauts commis de l'Etat, contrairement aux démocraties occidentales ou ce terme s’applique aux élus du Parlement, dans un régime de même type : sénateurs, députés, maires des grandes villes, président des conseils régionaux (France), gouverneurs des Etats (USA), Lander (Allemagne)... etc.
En Mauritanie, le grand électeur l’est souvent à sa naissance et toute sa vie durant.
Source: Taqadoumy
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