Dans un climat de tensions croissantes suite à l'annonce de la victoire de Mohamed Ould Cheikh Ghazouani par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la ville de Kaédi, située dans la région du Gorgol au sud de la Mauritanie, a été le théâtre d'événements tragiques. Six jeunes noirs mauritaniens ont perdu la vie dans des circonstances particulièrement brutales, sous l'ordre du ministre de l'Intérieur.
Les manifestations ont éclaté immédiatement après l'annonce des résultats électoraux, alors que de nombreux citoyens exprimaient leur mécontentement face à ce qu'ils considéraient comme des irrégularités dans le processus électoral. Kaédi, une ville est rapidement devenue un foyer de contestation.
Selon des témoignages recueillis auprès des habitants, les forces de police ont reçu des ordres stricts pour réprimer les manifestations. Sous la direction du ministre de l'Intérieur, des éléments de la police ont procédé à des arrestations ciblées. Six jeunes hommes noirs ont été extraits de leurs domiciles en pleine nuit et conduits aux commissariats locaux.
Les familles indiquent que ces jeunes hommes ont été soumis à des méthodes de torture sévères dans les commissariats de police. Des témoins affirment avoir entendu les cris de douleur provenant des cellules. Malheureusement, ces actes de violence ont conduit à la mort des six jeunes hommes, suscitant une vague d'indignation et de peur parmi la population locale.
La situation à Kaédi reste extrêmement tendue, alors que la population demande des comptes et que les autorités tentent de contenir la colère grandissante. Les événements de Kaédi rappellent tragiquement les défis persistants en matière de droits de l'homme et de justice en Mauritanie, et la nécessité urgente de réformes pour garantir la protection des citoyens, quel que soit leur origine ethnique.
Samba N'diaye , depuis Kaédi
Les manifestations ont éclaté immédiatement après l'annonce des résultats électoraux, alors que de nombreux citoyens exprimaient leur mécontentement face à ce qu'ils considéraient comme des irrégularités dans le processus électoral. Kaédi, une ville est rapidement devenue un foyer de contestation.
Selon des témoignages recueillis auprès des habitants, les forces de police ont reçu des ordres stricts pour réprimer les manifestations. Sous la direction du ministre de l'Intérieur, des éléments de la police ont procédé à des arrestations ciblées. Six jeunes hommes noirs ont été extraits de leurs domiciles en pleine nuit et conduits aux commissariats locaux.
Les familles indiquent que ces jeunes hommes ont été soumis à des méthodes de torture sévères dans les commissariats de police. Des témoins affirment avoir entendu les cris de douleur provenant des cellules. Malheureusement, ces actes de violence ont conduit à la mort des six jeunes hommes, suscitant une vague d'indignation et de peur parmi la population locale.
La situation à Kaédi reste extrêmement tendue, alors que la population demande des comptes et que les autorités tentent de contenir la colère grandissante. Les événements de Kaédi rappellent tragiquement les défis persistants en matière de droits de l'homme et de justice en Mauritanie, et la nécessité urgente de réformes pour garantir la protection des citoyens, quel que soit leur origine ethnique.
Samba N'diaye , depuis Kaédi
Actualités
