Au sommet de Syrte qui commence officiellement mercredi, le président iranien est l’invité personnel du guide libyen. Que ce soit du côté des dirigeants de l’Union africaine ou du côté des invités européens, cette visite suscite des inquiétudes, le président iranien étant bien connu pour ses dérapages verbaux sur Israël.
La présence du président iranien à la tribune d’un sommet de l’Union africaine n’est pas une première. Mahmoud Ahmadinejad avait déjà participé au sommet de l’Union africaine, à Banjul (Gambie) en 2006. Cette fois-ci, il est l’invité personnel du guide libyen, président en exercice de l’Union africaine.
Le Premier ministre italien est également attendu. Silvio Berlusconi est également invité par le colonel Kadhafi. Les relations entre les deux hommes sont visiblement au beau fixe depuis le règlement du contentieux colonial entre les deux pays.
Les responsables de la Commission, Jean Ping en tête, expliquent, pour se démarquer de cette initiative et pour marquer leur embarras, qu’ils n’ont qu’un seul invité, le président brésilien Lula…
La présence du président iranien est donc diversement appréciée. Embarrassés, les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne se sont réunis dans l’après midi de mardi, à Syrte, pour adopter une position commune.
Selon une source diplomatique européenne, ces représentants européens seront présents, mercredi, à l’ouverture du sommet. « S’il y a un dérapage dans le discours du président iranien sur Israël ou la Shoah, nous quitterons la salle », explique l’un d’eux.
Embarras également au sein des délégations africaines. « Ça va perturber le sommet » - « C’est une erreur », nous ont déclaré plusieurs ministres francophones sous le couvert de l’anonymat. « Cette visite va irriter les Européens », a affirmé un diplomate de haut rang.
Le Conseil de paix et de sécurité examine une nouvelle fois la question de la levée des sanctions contre la Mauritanie. Hier lundi les quinze Etats membres de cette instance ne sont pas parvenus à trouver un compromis. Est-ce que la mise en place d’un gouvernement transitoire d’union nationale, est-ce que le départ volontaire du président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdellahi, sont des signes qui marquent le retour de la Mauritanie à l’ordre constitutionnel ? Les avis sont partagés…
En marge du Conseil des ministres, un mini-sommet du NEPAD a eu lieu mardi en fin d’après-midi en présence du guide libyen et des présidents algérien, sénégalais, sud-africain et du Premier ministre éthiopien. L’intégration de cette institution au sein de l’Union africaine, une institution qualifiée d’inutile il y a quelques années par de nombreux diplomates, est à l’ordre du jour.
Source: RFI
La présence du président iranien à la tribune d’un sommet de l’Union africaine n’est pas une première. Mahmoud Ahmadinejad avait déjà participé au sommet de l’Union africaine, à Banjul (Gambie) en 2006. Cette fois-ci, il est l’invité personnel du guide libyen, président en exercice de l’Union africaine.
Le Premier ministre italien est également attendu. Silvio Berlusconi est également invité par le colonel Kadhafi. Les relations entre les deux hommes sont visiblement au beau fixe depuis le règlement du contentieux colonial entre les deux pays.
Les responsables de la Commission, Jean Ping en tête, expliquent, pour se démarquer de cette initiative et pour marquer leur embarras, qu’ils n’ont qu’un seul invité, le président brésilien Lula…
La présence du président iranien est donc diversement appréciée. Embarrassés, les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne se sont réunis dans l’après midi de mardi, à Syrte, pour adopter une position commune.
Selon une source diplomatique européenne, ces représentants européens seront présents, mercredi, à l’ouverture du sommet. « S’il y a un dérapage dans le discours du président iranien sur Israël ou la Shoah, nous quitterons la salle », explique l’un d’eux.
Embarras également au sein des délégations africaines. « Ça va perturber le sommet » - « C’est une erreur », nous ont déclaré plusieurs ministres francophones sous le couvert de l’anonymat. « Cette visite va irriter les Européens », a affirmé un diplomate de haut rang.
Le Conseil de paix et de sécurité examine une nouvelle fois la question de la levée des sanctions contre la Mauritanie. Hier lundi les quinze Etats membres de cette instance ne sont pas parvenus à trouver un compromis. Est-ce que la mise en place d’un gouvernement transitoire d’union nationale, est-ce que le départ volontaire du président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdellahi, sont des signes qui marquent le retour de la Mauritanie à l’ordre constitutionnel ? Les avis sont partagés…
En marge du Conseil des ministres, un mini-sommet du NEPAD a eu lieu mardi en fin d’après-midi en présence du guide libyen et des présidents algérien, sénégalais, sud-africain et du Premier ministre éthiopien. L’intégration de cette institution au sein de l’Union africaine, une institution qualifiée d’inutile il y a quelques années par de nombreux diplomates, est à l’ordre du jour.
Source: RFI