Abdoulaye Wade demande aux Mauritaniens de trouver une solution à leur crise avant de quitter Dakar
Le président Abdoulaye Wade du Sénégal a demandé jeudi, lors du démarrage des négociations inter-mauritaniennes, aux acteurs politiques de ce pays de trouver, avant de quitter Dakar, une solution à la crise qui secoue la Mauritanie.
« Cette réunion de Dakar ne doit pas échouer. Le fait déjà que tout le monde soit venu est très positif », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais avant d’ajouter : « Nous espérons arriver à l’optimum ».
« Il faudra trouver avec le groupe international de contact une procédure par laquelle sera mis en place un gouvernement populaire accepté par l’Union africaine et la communauté internationale », a préconisé le président Wade.
La plupart des délégations mauritaniennes sont arrivées mercredi soir à Dakar, la capitale sénégalaise en vue du démarrage des négociations entre acteurs politiques suite à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.
« Nous sommes ouverts à la recherche de consensus », ont notamment déclaré à APA presque tous les participants notamment Mohamed Ould Maouloud, président de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-opposition).
« Il faut que les différentes parties conviennent d’une nouvelle date pour le scrutin présidentiel et non nous mettre dans le carcan de la date du 6 juin qu’a fixé le général Abdel Aziz unilatéralement », a-t-il ajouté.
«Pour parvenir à un consensus, il faut que le régime du général Abdel Aziz libère les prisonniers politiques et qu’on repousse la date de l’élection présidentielle en fixant après discussion une nouvelle date», a défendu de son côté le vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Mohamed Abdelrahmane Ould Main.
« La délégation de la majorité -soutenant le général Abdel Aziz- est également ouverte à toute solution consensuelle qui sortirait des pourparlers de Dakar », a confié de son côté M. Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne électorale de l’ex-président de la junte, le général Abdelaziz.
«Nous sommes disposés à accepter un report des élections mais à condition que tous les autres partis soient disposés à y participer », a-t-il toutefois prévenu.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a passé plusieurs jours en Mauritanie ces dernières semaines pour tenter de trouver une issue à la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008 ayant déposé le premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La rencontre de la capitale sénégalaise se tient en même temps que la réunion du Groupe de contact international sur la Mauritanie en vue d’examiner la situation politique alors que la date du 6 juin prévue pour le scrutin approche.
Ce Groupe de contact est composé de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale
Le président Abdoulaye Wade du Sénégal a demandé jeudi, lors du démarrage des négociations inter-mauritaniennes, aux acteurs politiques de ce pays de trouver, avant de quitter Dakar, une solution à la crise qui secoue la Mauritanie.
« Cette réunion de Dakar ne doit pas échouer. Le fait déjà que tout le monde soit venu est très positif », a déclaré le chef de l’Etat sénégalais avant d’ajouter : « Nous espérons arriver à l’optimum ».
« Il faudra trouver avec le groupe international de contact une procédure par laquelle sera mis en place un gouvernement populaire accepté par l’Union africaine et la communauté internationale », a préconisé le président Wade.
La plupart des délégations mauritaniennes sont arrivées mercredi soir à Dakar, la capitale sénégalaise en vue du démarrage des négociations entre acteurs politiques suite à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.
« Nous sommes ouverts à la recherche de consensus », ont notamment déclaré à APA presque tous les participants notamment Mohamed Ould Maouloud, président de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-opposition).
« Il faut que les différentes parties conviennent d’une nouvelle date pour le scrutin présidentiel et non nous mettre dans le carcan de la date du 6 juin qu’a fixé le général Abdel Aziz unilatéralement », a-t-il ajouté.
«Pour parvenir à un consensus, il faut que le régime du général Abdel Aziz libère les prisonniers politiques et qu’on repousse la date de l’élection présidentielle en fixant après discussion une nouvelle date», a défendu de son côté le vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Mohamed Abdelrahmane Ould Main.
« La délégation de la majorité -soutenant le général Abdel Aziz- est également ouverte à toute solution consensuelle qui sortirait des pourparlers de Dakar », a confié de son côté M. Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne électorale de l’ex-président de la junte, le général Abdelaziz.
«Nous sommes disposés à accepter un report des élections mais à condition que tous les autres partis soient disposés à y participer », a-t-il toutefois prévenu.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a passé plusieurs jours en Mauritanie ces dernières semaines pour tenter de trouver une issue à la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008 ayant déposé le premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La rencontre de la capitale sénégalaise se tient en même temps que la réunion du Groupe de contact international sur la Mauritanie en vue d’examiner la situation politique alors que la date du 6 juin prévue pour le scrutin approche.
Ce Groupe de contact est composé de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale