L'opposant politique mauritanien, le Dr Mamadou Samba Diop, alias "Murtudo" (le révolutionnaire, en langue africaine peule), est décédé jeudi vers 15H00 (locale et GMT), à Nouakchott, des suites d'une crise cardiaque a appris la PANA de sources proches de la famille du défunt.
Mamadou Samba Diop, membre fondateur des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), était âgé d'environ 65 ans, selon la même source.
Le défunt, président du mouvement "Dental kaaldigal leyyi Morotani" (Union pour le dialogue des cultures en Mauritanie), était également un linguiste, défenseur de la langue peule, au même titre, entre autres, que ses compatriotes Saïdou Kane et Tène Youssouf Guèye, ainsi que les Sénégalais Amadou Malick Gaye et Yéro Doro Diallo, tous décédés.
Ce natif de Mbagne (sud de la Mauritanie, près de la frontière avec le Sénégal) a notamment traduit le Coran en peul, publié un recueil de poèmes et laissé un grand nombre de manuscrits dont un essai intitulé "L'Etat barbare", critiquant la gouvernance de l'ancien président mauritanien Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya.
Son engagement politique lui a valu un séjour à la prison de Oualata où il perdit l'usage de l'ouïe à cause des tortures qu'il y a subies, de même que l'exil.
Après avoir pris une part active à la dernière élection présidentielle en Mauritanie, Mamadou Samba Diop a vivement critiqué le coup d'Etat qui a eu lieu le 5 août 2008 dans son pays.
Mamadou Samba Diop, membre fondateur des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), était âgé d'environ 65 ans, selon la même source.
Le défunt, président du mouvement "Dental kaaldigal leyyi Morotani" (Union pour le dialogue des cultures en Mauritanie), était également un linguiste, défenseur de la langue peule, au même titre, entre autres, que ses compatriotes Saïdou Kane et Tène Youssouf Guèye, ainsi que les Sénégalais Amadou Malick Gaye et Yéro Doro Diallo, tous décédés.
Ce natif de Mbagne (sud de la Mauritanie, près de la frontière avec le Sénégal) a notamment traduit le Coran en peul, publié un recueil de poèmes et laissé un grand nombre de manuscrits dont un essai intitulé "L'Etat barbare", critiquant la gouvernance de l'ancien président mauritanien Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya.
Son engagement politique lui a valu un séjour à la prison de Oualata où il perdit l'usage de l'ouïe à cause des tortures qu'il y a subies, de même que l'exil.
Après avoir pris une part active à la dernière élection présidentielle en Mauritanie, Mamadou Samba Diop a vivement critiqué le coup d'Etat qui a eu lieu le 5 août 2008 dans son pays.