La résolution de ce conflit doit reposer notamment, selon moi, sur trois principes :
- la multilatéralisation : accepter le retour de l’ONU ( et surtout celui de Yasser Arafat. Par conséquent, l’enlisement actuel est principalement dû à la politique américaine dont les dirigeants ont trop tendance à définir leur position au rythme des échéances électorales ;
- responsabilisation : exiger qu’Israël respecte par ailleurs le droit international. La communauté internationale n’est pas crédible ni légitime quand elle restaure la souveraineté du Koweit en 100 heures mais manifeste un comportement de passivité en Palestine depuis 60 ans ;
- réalisation effective de l’Etat palestinien : c’est la seule condition qui permettra de donner à Israël l’interlocuteur qu’il n’a toujours pas.
Parmi les évidences politiquement incorrectes deux s’imposent avec force.
D’une part, tous les plans de paix, jusque et y compris les plus favorables aux Palestiniens, valident le maintien de colonies de peuplement ainsi que les frontières de 1967, et donc les occupations israéliennes pourtant condamnées par l’ONU comme autant de violations du droit international. Au mieux, les Palestiniens n’exerceront leur droit d’autodétermination que sur 30% de l’ancienne Palestine. Cet élément doit être pris en considération quand on évoque les compromis et les concessions effectués par chacune des parties.
D’autre part, ce conflit est passionnel. Pourtant, bien que la retenue doive être d’usage , critiquer la politique de l’Etat d’Israel n’est pas faire de l’antisémitisme pas plus que critiquer la politique de certains États arabes serait faire preuve de racisme.
Source: Amadou Djiby Thiam
- la multilatéralisation : accepter le retour de l’ONU ( et surtout celui de Yasser Arafat. Par conséquent, l’enlisement actuel est principalement dû à la politique américaine dont les dirigeants ont trop tendance à définir leur position au rythme des échéances électorales ;
- responsabilisation : exiger qu’Israël respecte par ailleurs le droit international. La communauté internationale n’est pas crédible ni légitime quand elle restaure la souveraineté du Koweit en 100 heures mais manifeste un comportement de passivité en Palestine depuis 60 ans ;
- réalisation effective de l’Etat palestinien : c’est la seule condition qui permettra de donner à Israël l’interlocuteur qu’il n’a toujours pas.
Parmi les évidences politiquement incorrectes deux s’imposent avec force.
D’une part, tous les plans de paix, jusque et y compris les plus favorables aux Palestiniens, valident le maintien de colonies de peuplement ainsi que les frontières de 1967, et donc les occupations israéliennes pourtant condamnées par l’ONU comme autant de violations du droit international. Au mieux, les Palestiniens n’exerceront leur droit d’autodétermination que sur 30% de l’ancienne Palestine. Cet élément doit être pris en considération quand on évoque les compromis et les concessions effectués par chacune des parties.
D’autre part, ce conflit est passionnel. Pourtant, bien que la retenue doive être d’usage , critiquer la politique de l’Etat d’Israel n’est pas faire de l’antisémitisme pas plus que critiquer la politique de certains États arabes serait faire preuve de racisme.
Source: Amadou Djiby Thiam