Monsieur le Président de la République,
Les jours passés, je vous avais adressé un appel, inspiré au plus profond de mon âme alors que je me trouvais dans la Mosquée Sainte de notre Prophète Mohamed (Sallalahou Aleyhi Wa Salam), juste après la prière d’El Fajr.
Cet appel, je vous l’adressais à vous en premier chef, ainsi qu’à toutes les autorités administratives, militaires, aux personnalités religieuses et aux notables, afin que vous preniez vos responsabilités pour guérir définitivement le mal qui gangrène notre pays : la fracture de notre vivre-ensemble et de notre unité nationale.
Hélas ! Je suis au désespoir de constater que rien ne bouge. Pire encore, ceux-là mêmes qui sont à l’origine et responsables de cette situation alarmante enfourchent leurs chevaux de duperie pour nous rejouer encore une fois le même manège. Ils usent de déclarations mielleuses, pleines de fourberie, pour organiser un énième “dialogue national” qui ne sera en rien différent des précédents.
Combien de dialogues avons-nous déjà eus ?
Tous ont suivi la même logique : des participants jouant chacun leur partition dans une mise en scène bien rodée.
• D’un côté, l’État, généralement en difficulté politique ou en manque de légitimité, cherche avant tout à desserrer l’étau autour de lui. Comme un pilote de chasse en danger, il lâche des leurres pour détourner les missiles qui menacent son pouvoir, gagnant ainsi du temps et rétablissant son équilibre.
• D’un autre côté, la plupart des politiciens, à quelques rares exceptions près, ne participent à ces dialogues que pour mieux négocier leurs intérêts personnels : une nomination, un marché, un récépissé ou toute autre faveur leur permettant de consolider leur position.
Où sont passées les résolutions des dialogues précédents ?
Je suis convaincu qu’elles ne se retrouvent même plus dans les archives de l’État. Elles ont soit été livrées aux chèvres pour être broutées, soit utilisées pour allumer les charbons dans les cuisines !
Et pendant ce temps, notre peuple fataliste attend que le remède salvateur vienne du ciel…
Non ! Non ! Et Non !
Ce n’est pas ce dialogue qu’il nous faut !
Un véritable dialogue ne peut être un simple rendez-vous entre politiciens cherchant à se repositionner dans l’échiquier du pouvoir.
Un vrai dialogue doit mettre face à face :
• Le pouvoir et le peuple mauritanien,
• Les Maures blancs, les haratines et les kowris ( Pulaars , soninkos et wolofs ) qui aujourd’hui se regardent en chiens de faïence, devraient s’embrasser, s’entrelacer et profiter de leur complémentarité,
• Les patriotes et les flibustiers de la République,
• Les civils et les militaires, pourtant leurs propres fils, frères et cousins,
• Les sages et les revanchards,
• Les jeunes et les vieux,
• Les hommes et les femmes.
Mais surtout, un vrai dialogue doit être un espace de vérité, où les antagonistes historiques se parlent sans faux-semblants, où les douleurs du passé sont reconnues, où des solutions concrètes et justes sont mises sur la table et respectées.
Monsieur le Président,
• Il est temps d’arrêter cette farce.
• Il est temps de sortir de ce cercle vicieux.
• Il est temps de bâtir une Mauritanie réconciliée, juste et fraternelle.
Monsieur le Président, vous avez encore le choix : inscrire votre nom dans l’histoire comme l’homme du sursaut national, ou comme celui qui aura laissé s’effondrer un pays déjà à genoux.
Monsieur le Président, Chef de l’État, Père de la Nation,
Ce que la Mauritanie attend, ce n’est pas un énième dialogue truqué.
Ce qu’il nous faut, c’est une CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE, rassemblant toutes les composantes du pays, où toutes les vérités, toutes les injustices passées et présentes seront dites avec sérénité, et où toutes les forces vives s’engageront sur une véritable refondation nationale.
Le temps des ruses est révolu.
Le temps des vérités est venu.
L’histoire jugera chacun de nous.
Vive la Mauritanie, une et indivisible !
Sur le JEBEL NOOR, où, j’ai prié pour notre nouvelle Mauritanie refondée.
Ba Alassane Hamady Soma dit BALAS
Depuis les lieux saints ( Makka et Medine )
Source : Balas
Les jours passés, je vous avais adressé un appel, inspiré au plus profond de mon âme alors que je me trouvais dans la Mosquée Sainte de notre Prophète Mohamed (Sallalahou Aleyhi Wa Salam), juste après la prière d’El Fajr.
Cet appel, je vous l’adressais à vous en premier chef, ainsi qu’à toutes les autorités administratives, militaires, aux personnalités religieuses et aux notables, afin que vous preniez vos responsabilités pour guérir définitivement le mal qui gangrène notre pays : la fracture de notre vivre-ensemble et de notre unité nationale.
Hélas ! Je suis au désespoir de constater que rien ne bouge. Pire encore, ceux-là mêmes qui sont à l’origine et responsables de cette situation alarmante enfourchent leurs chevaux de duperie pour nous rejouer encore une fois le même manège. Ils usent de déclarations mielleuses, pleines de fourberie, pour organiser un énième “dialogue national” qui ne sera en rien différent des précédents.
Combien de dialogues avons-nous déjà eus ?
Tous ont suivi la même logique : des participants jouant chacun leur partition dans une mise en scène bien rodée.
• D’un côté, l’État, généralement en difficulté politique ou en manque de légitimité, cherche avant tout à desserrer l’étau autour de lui. Comme un pilote de chasse en danger, il lâche des leurres pour détourner les missiles qui menacent son pouvoir, gagnant ainsi du temps et rétablissant son équilibre.
• D’un autre côté, la plupart des politiciens, à quelques rares exceptions près, ne participent à ces dialogues que pour mieux négocier leurs intérêts personnels : une nomination, un marché, un récépissé ou toute autre faveur leur permettant de consolider leur position.
Où sont passées les résolutions des dialogues précédents ?
Je suis convaincu qu’elles ne se retrouvent même plus dans les archives de l’État. Elles ont soit été livrées aux chèvres pour être broutées, soit utilisées pour allumer les charbons dans les cuisines !
Et pendant ce temps, notre peuple fataliste attend que le remède salvateur vienne du ciel…
Non ! Non ! Et Non !
Ce n’est pas ce dialogue qu’il nous faut !
Un véritable dialogue ne peut être un simple rendez-vous entre politiciens cherchant à se repositionner dans l’échiquier du pouvoir.
Un vrai dialogue doit mettre face à face :
• Le pouvoir et le peuple mauritanien,
• Les Maures blancs, les haratines et les kowris ( Pulaars , soninkos et wolofs ) qui aujourd’hui se regardent en chiens de faïence, devraient s’embrasser, s’entrelacer et profiter de leur complémentarité,
• Les patriotes et les flibustiers de la République,
• Les civils et les militaires, pourtant leurs propres fils, frères et cousins,
• Les sages et les revanchards,
• Les jeunes et les vieux,
• Les hommes et les femmes.
Mais surtout, un vrai dialogue doit être un espace de vérité, où les antagonistes historiques se parlent sans faux-semblants, où les douleurs du passé sont reconnues, où des solutions concrètes et justes sont mises sur la table et respectées.
Monsieur le Président,
• Il est temps d’arrêter cette farce.
• Il est temps de sortir de ce cercle vicieux.
• Il est temps de bâtir une Mauritanie réconciliée, juste et fraternelle.
Monsieur le Président, vous avez encore le choix : inscrire votre nom dans l’histoire comme l’homme du sursaut national, ou comme celui qui aura laissé s’effondrer un pays déjà à genoux.
Monsieur le Président, Chef de l’État, Père de la Nation,
Ce que la Mauritanie attend, ce n’est pas un énième dialogue truqué.
Ce qu’il nous faut, c’est une CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE, rassemblant toutes les composantes du pays, où toutes les vérités, toutes les injustices passées et présentes seront dites avec sérénité, et où toutes les forces vives s’engageront sur une véritable refondation nationale.
Le temps des ruses est révolu.
Le temps des vérités est venu.
L’histoire jugera chacun de nous.
Vive la Mauritanie, une et indivisible !
Sur le JEBEL NOOR, où, j’ai prié pour notre nouvelle Mauritanie refondée.
Ba Alassane Hamady Soma dit BALAS
Depuis les lieux saints ( Makka et Medine )
Source : Balas
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