Le ministre mauritanien du développement rural est revenu pour la deuxième fois successive à Rosso cette fin de semaine, pour mettre en avant l’expansion des surfaces agricoles du pays et encourager les investisseurs à contribuer à l’autosuffisance alimentaire.
Ce condensé de la politique agricole du gouvernement en première ligne de la seconde visite du ministre du développement rural dans la capitale du Trarza, est considéré par les observateurs comme une avancée dans l’accaparement des terres agricoles de la vallée au profit des investisseurs.
Un accord sur les prix de l’exploitation fixé à 55 000 anciennes ouguiya soit 5500 nouvelles ouguiya l’hectare avec les nouveaux propriétaires donne un coup d’accélérateur à la spoliation des terres des populations.
Cette avancée de la politique agricole exclusive inquiète les observateurs qui ne s’attendent plus à un recul du gouvernement même face à la dynamique de revendication d’anciens et de nouveaux propriétaires terriens dans la vallée.
La dernière révolte de Ferallah dans le département de Mbagne contre l’exploitation de 25 hectares destinée à une coopérative, est entendue pour la première fois par la Banque mondiale qui finance ce projet.
Un pied de nez au gouvernement qui ne change pas la donne des séries d’expropriations des terres du Sud. Une grave atteinte à la propriété traditionnelle enterrée par la loi de la réforme foncière depuis 83.
C’est ce business florissant mené tambour battant par des investisseurs nationaux et étrangers notamment arabes, qui est dénoncé par les observateurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce condensé de la politique agricole du gouvernement en première ligne de la seconde visite du ministre du développement rural dans la capitale du Trarza, est considéré par les observateurs comme une avancée dans l’accaparement des terres agricoles de la vallée au profit des investisseurs.
Un accord sur les prix de l’exploitation fixé à 55 000 anciennes ouguiya soit 5500 nouvelles ouguiya l’hectare avec les nouveaux propriétaires donne un coup d’accélérateur à la spoliation des terres des populations.
Cette avancée de la politique agricole exclusive inquiète les observateurs qui ne s’attendent plus à un recul du gouvernement même face à la dynamique de revendication d’anciens et de nouveaux propriétaires terriens dans la vallée.
La dernière révolte de Ferallah dans le département de Mbagne contre l’exploitation de 25 hectares destinée à une coopérative, est entendue pour la première fois par la Banque mondiale qui finance ce projet.
Un pied de nez au gouvernement qui ne change pas la donne des séries d’expropriations des terres du Sud. Une grave atteinte à la propriété traditionnelle enterrée par la loi de la réforme foncière depuis 83.
C’est ce business florissant mené tambour battant par des investisseurs nationaux et étrangers notamment arabes, qui est dénoncé par les observateurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya