Depuis des semaines le feuilleton Aziz / Ghazouani occupe les medias et le terrain politique. Ghazouani a engagé une guerre qui risque de lui couter chère (un premier mandat inachevé), trop chère même (un second mandat impossible). Aziz est un lion blessé par quelqu’un qu’il a désigné et nommé à la tête de la république islamique de Mauritanie. Un couteau dans le dos.
Vu comment la commission d’enquête parlementaire (CEP) a été mise sur pied jusqu’au garde a vue d’Aziz par la police des crimes économiques en passant par les convocations des membres de sa famille, cela semble à un règlement de compte plus tôt qu’une reddition de compte.
Beaucoup d’anciens ministres et de directeurs généraux sont aujourd’hui dans le régime de l’actuel président et ils sont aussi responsable et comptable de la gestion du pays ces 20 ou 30 dernières années. Ils ont pour la plus part été cité dans le rapport de la commission mais pas inquiété comme l’est Aziz et son proche entourage.
Ghazouani peut il nous jurer qu’il n’a jamais bénéficié de privilèges (marchés, argent, véhicules, terrains…) de l’État ou n’a-t-il jamais utilisé son bras long pour le compte de parents et amis pour influer sur certaines décisions ou avantages ? L’actuel président peut il nous éclairer sur sa gestion des derniers publics quand il était encore chef d’état major ou ministre des forces armées ?
Énormément de questions taraudent nos esprits pour croire à une reddition des comptes, car lui-même et beaucoup de membres de son gouvernement sont aussi responsables qu’Aziz de cette gestion nébuleuse de la décennie passée.
On ne peut frapper certains et protéger certains. On ne peut pas s’attaquer à Aziz et à sa famille uniquement et nous faire croire qu’on veut restituer l’argent volé au peuple par l’unique famille de l’ancien président et laisser les autres faire la fiesta tranquillement. Si ce n’est pas un acharnement contre la personne et la famille de l’ancien président, comment peut on laisser un ancien ministre et actuel ADG de la SNIM épinglé par le rapport de la CEP voyager pour le compte de l’État alors que son passport a été confisqué par la police ? Qui pourrait être derrière tout cela si ce n’est un homme doté de tous les pouvoirs.
Quoi que l’on puisse reprocher au lièvre, reconnaissons-lui ces grandes oreilles. Quoi qu’on puisse dire ou reprocher a Aziz il est entré dans l’histoire de la république islamique de la Mauritanie, il a durant ces 10 années de règne pu donner une belle image de certaines villes du pays comme Nouakchott qu’il a pu doter d’infrastructures modernes dans les domaines aéroportuaires (nouvel aéroport international), portuaires et routes pour ne citer que ceux la.
Il a construit des hôpitaux, modernisé certaines villes a l’image de Nouadhibou entre autres. Son bilan est positif du point de vue des réalisations comme cela n’a jamais été depuis 1960 à 2009. Sur le plan international aussi l’image du pays est redorée à travers l’organisation de grands sommets, comme le sommet de l’union africaine et le sommet arabe.
La création du G5 Sahel et la lutte réussie contre le terrorisme ont donné du respect à la Mauritanie sur le plan sous régional et international. On peut lui reconnaitre aussi d’avoir ériger la Mauritanie dans la liste des pays en voix de démocratie en refusant de faire un troisième mandat. L’ancien président est rentré aussi dans l’histoire en changeant l’hymne, le drapeau national et la monnaie du pays. Même si beaucoup de mauritaniens ne sont pas d’avis.
Le règlement de compte commence quand son statut d’ancien chef de l’Etat n’est pas respecté ni par la commission d’enquête parlementaire ni par la police des crimes économiques. Ensuite vient le choix des dossiers sur lesquels reposent les enquêtes, un choix de dossiers choisit uniquement pour liquider Aziz politiquement et pour empêcher son retour politique qui pouvait apporter une opposition farouche a l’actuel système.
C’est vrai que tous les coups sont permis en politique, que Ghazouani assume les conséquences futures. Pourquoi le dossier d’achat des avions militaire « lancair » ne fait pas parti des dossiers a enquêter, pourtant l’actuel président était chef suprême des armées.
Si vraiment l’objectif de l’actuel régime est de restituer l’argent du contribuable détourné, il doit savoir que la Mauritanie ne commence pas en 2008, mais depuis 1960. Il y’a des centaines de milliardaires mauritaniens qui se sont enrichi illicitement et qui ont financé l’élection de l’actuel président, qui continuent de bénéficier de marchés de gré à gré.
Si la gestion de la décennie d’Aziz est nébuleuse, Ghazouani commence mal et très mal d’ailleurs avec une gestion opaque des milliards de la force de lutte contre le CORONAVIRUS. Ou sont les milliards d’aides des institutions étrangères pour éternuer les souffrances des citoyens ?
L’actuel président doit prouver aux mauritaniens les sources de ses milliards avant d’enquêter sur les milliards des autres. Mais ce qui est sur est que le feuilleton est loin d’être terminé et que le peuple mauritanien sera le seul perdant dans cette guerre.
Qui doit payer les 60 avocats nationaux et internationaux engagés par l’Etat? On doit décaisser des milliards encore pour payer des avocats sans espérer n’en récupérer aucune OUGUIYA.
Les autorités doivent respecter le statut d’ancien président d’Aziz et tous les avantages que lui confer les lois du pays pour éviter le ridicule.
L’actuel président doit le statut de « SON EXCELLENCE » à Aziz qui l’a nommé à la magistrature suprême.
Je ne suis ni avocat de Aziz ni quelqu’un qui a bénéficié de ces privilèges, au contraire quelqu’un qui a subit énormément d’injustices durant son règne, allant jusqu’à perdre travail, persécuter et éviter la prison pour mon appartenance politique et raciale. Je suis contre l’injustice et je suis prêt à défendre même les promoteurs d’injustices s’ils en subissent.
Et le président Aziz est entrain d’en subir.
La roue tourne.
Kalidou GUEYE
Lanceur d’alerte
Kgueye2013@gma
Vu comment la commission d’enquête parlementaire (CEP) a été mise sur pied jusqu’au garde a vue d’Aziz par la police des crimes économiques en passant par les convocations des membres de sa famille, cela semble à un règlement de compte plus tôt qu’une reddition de compte.
Beaucoup d’anciens ministres et de directeurs généraux sont aujourd’hui dans le régime de l’actuel président et ils sont aussi responsable et comptable de la gestion du pays ces 20 ou 30 dernières années. Ils ont pour la plus part été cité dans le rapport de la commission mais pas inquiété comme l’est Aziz et son proche entourage.
Ghazouani peut il nous jurer qu’il n’a jamais bénéficié de privilèges (marchés, argent, véhicules, terrains…) de l’État ou n’a-t-il jamais utilisé son bras long pour le compte de parents et amis pour influer sur certaines décisions ou avantages ? L’actuel président peut il nous éclairer sur sa gestion des derniers publics quand il était encore chef d’état major ou ministre des forces armées ?
Énormément de questions taraudent nos esprits pour croire à une reddition des comptes, car lui-même et beaucoup de membres de son gouvernement sont aussi responsables qu’Aziz de cette gestion nébuleuse de la décennie passée.
On ne peut frapper certains et protéger certains. On ne peut pas s’attaquer à Aziz et à sa famille uniquement et nous faire croire qu’on veut restituer l’argent volé au peuple par l’unique famille de l’ancien président et laisser les autres faire la fiesta tranquillement. Si ce n’est pas un acharnement contre la personne et la famille de l’ancien président, comment peut on laisser un ancien ministre et actuel ADG de la SNIM épinglé par le rapport de la CEP voyager pour le compte de l’État alors que son passport a été confisqué par la police ? Qui pourrait être derrière tout cela si ce n’est un homme doté de tous les pouvoirs.
Quoi que l’on puisse reprocher au lièvre, reconnaissons-lui ces grandes oreilles. Quoi qu’on puisse dire ou reprocher a Aziz il est entré dans l’histoire de la république islamique de la Mauritanie, il a durant ces 10 années de règne pu donner une belle image de certaines villes du pays comme Nouakchott qu’il a pu doter d’infrastructures modernes dans les domaines aéroportuaires (nouvel aéroport international), portuaires et routes pour ne citer que ceux la.
Il a construit des hôpitaux, modernisé certaines villes a l’image de Nouadhibou entre autres. Son bilan est positif du point de vue des réalisations comme cela n’a jamais été depuis 1960 à 2009. Sur le plan international aussi l’image du pays est redorée à travers l’organisation de grands sommets, comme le sommet de l’union africaine et le sommet arabe.
La création du G5 Sahel et la lutte réussie contre le terrorisme ont donné du respect à la Mauritanie sur le plan sous régional et international. On peut lui reconnaitre aussi d’avoir ériger la Mauritanie dans la liste des pays en voix de démocratie en refusant de faire un troisième mandat. L’ancien président est rentré aussi dans l’histoire en changeant l’hymne, le drapeau national et la monnaie du pays. Même si beaucoup de mauritaniens ne sont pas d’avis.
Le règlement de compte commence quand son statut d’ancien chef de l’Etat n’est pas respecté ni par la commission d’enquête parlementaire ni par la police des crimes économiques. Ensuite vient le choix des dossiers sur lesquels reposent les enquêtes, un choix de dossiers choisit uniquement pour liquider Aziz politiquement et pour empêcher son retour politique qui pouvait apporter une opposition farouche a l’actuel système.
C’est vrai que tous les coups sont permis en politique, que Ghazouani assume les conséquences futures. Pourquoi le dossier d’achat des avions militaire « lancair » ne fait pas parti des dossiers a enquêter, pourtant l’actuel président était chef suprême des armées.
Si vraiment l’objectif de l’actuel régime est de restituer l’argent du contribuable détourné, il doit savoir que la Mauritanie ne commence pas en 2008, mais depuis 1960. Il y’a des centaines de milliardaires mauritaniens qui se sont enrichi illicitement et qui ont financé l’élection de l’actuel président, qui continuent de bénéficier de marchés de gré à gré.
Si la gestion de la décennie d’Aziz est nébuleuse, Ghazouani commence mal et très mal d’ailleurs avec une gestion opaque des milliards de la force de lutte contre le CORONAVIRUS. Ou sont les milliards d’aides des institutions étrangères pour éternuer les souffrances des citoyens ?
L’actuel président doit prouver aux mauritaniens les sources de ses milliards avant d’enquêter sur les milliards des autres. Mais ce qui est sur est que le feuilleton est loin d’être terminé et que le peuple mauritanien sera le seul perdant dans cette guerre.
Qui doit payer les 60 avocats nationaux et internationaux engagés par l’Etat? On doit décaisser des milliards encore pour payer des avocats sans espérer n’en récupérer aucune OUGUIYA.
Les autorités doivent respecter le statut d’ancien président d’Aziz et tous les avantages que lui confer les lois du pays pour éviter le ridicule.
L’actuel président doit le statut de « SON EXCELLENCE » à Aziz qui l’a nommé à la magistrature suprême.
Je ne suis ni avocat de Aziz ni quelqu’un qui a bénéficié de ces privilèges, au contraire quelqu’un qui a subit énormément d’injustices durant son règne, allant jusqu’à perdre travail, persécuter et éviter la prison pour mon appartenance politique et raciale. Je suis contre l’injustice et je suis prêt à défendre même les promoteurs d’injustices s’ils en subissent.
Et le président Aziz est entrain d’en subir.
La roue tourne.
Kalidou GUEYE
Lanceur d’alerte
Kgueye2013@gma