Déclaration politique de Kisal Sénégal sur les élections présidentielles et législatives au Sénégal
Le peuple sénégalais dans la diversité de ses composantes socioculturelles et de milieux sociaux, s’est souverainement exprimé les 26 février et 25 mars 2012 en choisissant l’alternance en mettant fin à un régime caractérisé par l’insolence comportementale, institutionnelle, et d’une corruption endémique contraire à l’équité, à la bonne gouvernance et à l’animation de l’intérêt général. L’oubli voulu et délibéré de l’ancien Président de la République et de son gouvernement qu’ils étaient que des dépositaires de la souveraineté de peuple pour un temps limité, a créé les conditions d’un Etat despotique où brigandage alimentaire institutionnalisé comme mode de gouvernance et d’animation des institutions de la République a fini de mettre le Sénégal par terre en le décrébilisant à l’échelle internationale et en cultivant le culte de la pauvreté et de la précarité dans la majorité des segments sociaux de la société sénégalaise.
L’espérance que suscite ce dénouement politique est à l’image du peuple sénégalais. Ce peuple citoyen et solidaire qui a su à chaque fois que les défis essentiels se posent à lui, se retrouver, se ressouder et s’opposer avec dignité aux stratégies opportunistes et nauséabondes caractères par l’éthnicisme et de violence politiques notamment en périodes de campagne électorale du défunt régime du président Abdoulaye Wade et son équipe gouvernementale.
L’élection de M Macky Sall à la présidence de la république du Sénégal est à la fois donc enjeux et espoirs. Enjeux par le caractère massif de l’expression populaire et par la dimension inédite de l’émergence d’immenses coalitions. Des composantes politiques au départ concurrentes et antagoniques se sont coalisées par stratégies introverties propres à chacune pour exprimer la volonté du peuple sénégalais et pour poser les jalons d’une nouvelle éthique politique et de nouvelles pratiques basées sur la transparence et la bonne gouvernance. La bonne gouvernance et l’animation saine des institutions de la république sont le nœud central de cette éthique politique recherché. Mais ces coalitions sont confrontées aux risque de dislocations à court et moyen terme de cette alliance contrainte et circonstancielle, que les appétits personnels et des carrières d’arrière-garde individuelles pourraient remettre en cause. En effet la multiplicité des stratégies des partis révélera au grand jour la très grande précarité et la fragilité des coalitions et finira par mettre mal la pertinence même de l’avenir de la grande coalition des coalitions lors des prochaines échéances des électorales.
L’élection du Président Macky sall suscite aussi beaucoup d’espoirs. Espoirs par sa stature convaincante et rassurante et par sa volonté de rassemblement qui a su convaincre les sénégalais, de s’engager dans une dynamique du changement. Mais ce changement passe nécessairement par :
-La bonne gouvernance,
-L’animation apaisée des institutions de la république,
-La permanence de la démocratie participative,
-La promotion équitable et impartiale de la diversité culturelle et linguistique,
-Reconnaitre la place de la diaspora comme acteur incontournable du développement durable,
L’approfondissement de la décentralisation, non pas en créant des statuts spéciaux, mais en vulgarisant et en institutionnalisant l’autonomie des régions par le biais d’un principe de la libre administration des collectives régionales et territoriales.
-Une politique foncière adaptée aux valeurs paysannes n’expropriant pas dans les zones rurales et urbaines la propriété privée,
-Le désenclavement des territoires du pays les uns par apport aux autres afin de garantir la communication parfaite, l’émergence de marché intérieur national consolidé,
-L’exploitation interne et local des ressources naturelles qui enrichisse en priorité les régions et les zones où ont été découvertes,
-une véritable politique d’éducation populaire alliant(ou en parallèle) une politique de l’école sénégalaise (formation par les langues nationales et la prise en charge par l’Etat la formation des jeunes à l’école coranique) et l’école occidentale classique.
Autant d’outils cardinaux de la cohésion sociale nationale et plurielle à reconstruire et à consolider.
DU ROLE DE KISAL SENEGAL
Après des rencontres informelles KISAL SENEGAL a rencontré officiellement le candidat Macky Sall, le 2 décembre 2012 lors de son voyage à Paris.de cette rencontre est né un accord verbal d’alliance entre APR et KISAL SENEGAL, fondé le NDIMAAGU et le caractère sacré de la parole donnée et de l’engagement.cet accord verbal fait en présence des militants de KISAL SENEGAL et de APR ainsi que de certains médias, a été confirmé par la signature d’un protocole d’accord et d’un communiqué de presse conjoint le 29 janvier 2012 à Dakar
Partenaire et membre fondateur de la coalition MACKY 2012, KISAL SENEGAL a veillé scrupuleusement à respecter et à faire respecter son engagement d’alliance partout dans la diaspora sénégalaise en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe d’où des militants et sympathisants de Kisal Sénégal sont massivement implantés notamment :
Au Gabon, en Angola, en Centrafrique
-Aux USA
-En France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie,
-Au Thaïlande, en Chine, et même en Australie.
Ainsi, aussi dans la Diaspora qu’au Sénégal dans les poches denses de nos régions notamment dans le Fouta, Kolda, Tambacounda et Dakar où KISAL dispose des bases électorales solides, nos militants se sont manifestés tant par leur disponibilité physique et intellectuelle que par leurs aides matérielles et financières.
En termes de chiffres, chaque militant de KISAL a cotisé en moyenne une somme de 50 euros soit 33000FCFA en Europe et d’ordre de 40 dollars aux USA. Ces cotisations financières et de participations en nature ont permis notamment des prises en charge de la campagne électorale des militants de KISAL dans la ville de Dakar et dans les régions au Sénégal, de la campagne du Président de KISAL au Sénégal entre les 14 et 25 février 2012 en accord avec le candidat Macky Sall, du financement des cars pour le transport des électeurs, l’achat d’émission radiophoniques à la station de la RTS de MATAM et au prés de radios communautaires s’exprimant dans d’autres langues nationales, et enfin la mobilisation du parti dans les débats des radios WEB,TV WEB et espaces d’échanges en langues nationales sur SKYPE.
A chaque niveau de notre organisation politique, de notre sphère d’influence et de nos réseaux de sympathisants (APR) et ses Coalitions : D’abord la coalition Macky2012,dont KISAL est une composante fondatrice, qui a propulsé le candidat Macky Sall au rang de finaliste contre Abdoulaye Wade à l’issue du scrutin du premier tour des présidentielles. Puis enfin la coalition BENNO BOKK YAAKHAR, avec la quelle KISAL a mené le combat final qui a porté le candidat de la coalition Macky 2012 M. Macky Sall au pouvoir. La détermination et l’implication de nos militants dans le processus victorieux du 25 mars 2012 se sont matérialisées par le niveau élevé de participation, par un organisation matérielle et financière propre destiné à la mobilité des concitoyens le jour du vote notamment ici en France. Nous avons mobilisé des moyens de communications radiophonique et organisé des rencontres de proximité utiles pour faire comprendre le programme présidentiel de la Coalition Macky 2012. Un programme présidentiel dans lequel le projet présidentiel KISAL SENEGAAL se retrouve dans le plupart de ses grands axes. Et qu’il soutient et partage.
Ainsi donc tout le capital de sympathie de confiance dont KISAL SENEGAAL dispose, a été mis à la disposition de la victoire du candidat Macky SALL.
DES PREMIERES MESURES DE GOUVERNANCE
KISAL SENEGAAL approuve sans réserve et soutient fortement les premières mesures prises par le président de la République et déjà mises en œuvre par son gouvernement :
- La composition du gouvernement et de la limitation du nombre des ministres
- L’annulation des décisions injustes de la précédente administration à Fanaye et dans d’autres zones et domaines de l’administration publique,
- La diminution des prix des denrées alimentaires,
- La lutte contre la gabegie par a suppression des agences et de certaines administrations inutiles et budgétaires de l’Etat ;
- La mise en œuvre des audits et des démarches de recouvrement des biens mal acquis le compte d collectivité national
KISAL SENEGAAL se satisfait de ces mesures provisoires et encourage à aller plus en avant. Dans des conditions de gouvernance et l’exécution des missions de services publics, KISAL SENEGAAL est en phase avec cette démarche républicaine du gouvernement et coté du président Macky SALL et de ses alliés de coalitions MACKY 2012-06-24 et de BENNOO BOKK YAAKAAR. Notre parti est conscient que tout ne peut être fait en même temps.
Ces efforts doivent, cependant se poursuivre avec beaucoup de diligences et de transparence. Les attentes du peuple sénégalais sont énormes et complexes, seule une majorité parlementaire confortable permettra au président de la République et son gouvernement d’arriver à bout de celles-ci.
DES ELECTIONS LEGISLATIVES DU 1ER JUILLET 2012.
KISAL SENEGAAL est conscient donc que l’élection du président de République n’est pas une fin en soi, si celui-ci ne dispose pas d’une majorité parlementaire. L’enjeu est donc celui de la composition de la future assemblée nationale où la Coalition BENNOO BOKK YAAKAAR doit impérativement avoir une majorité écrasante et absolue. Une majorité parlementaire suffisante pour que la Président Macky SALL bénéficie d’un socle de députés qui lui permettront de gouverner sans risques majeurs au cas où la grande Coalition serait amenée à se disloquer à cause des intérêts partisans. KISAL SENEGAAL n’a aucun candidat qui pourrait être élu lors de la prochaine législature, et n’a aucun ministre dans le gouvernement ni n’a fait l’objet d’aucune sortie de proposition de nomination à un poste quelconque.
Mais KISAL fait le choix souverain de soutenir la liste BRNNOO BOKK YAAKAAR car nous avons une alliance de mandature.
Pour les législatives de juillet 2012, KISAL assumera comme lors des élections présidentielles sa part des responsabilités dans l’animation de cette campagne électorale de législatives à la hauteur de ses moyens et de profondeur des ses réseaux de relations et de sympathisant.
Il mettra en application les principes sacrés su respect de l’engagement et de parole donnée depuis le début de l’Alliance et quelle qu’en soit son évolution actuelle.
KISAL ne pouvait pas se désengager ou se désintéresser de ces élections législatives car d’elles dépend le pouvoir donné au gouvernement et au président de la République d’appliquer un programme pour lequel KISAL a signé une alliance de progrès avec l’APR pour que vive dans notre pays le KISAL, le YOKKUTE, le KISIYE ADO TANNGAY.
Cette perspective est à notre sens plus primordiale et porteuse d’avenir autant pour le Sénégal que notre parti. Que ce soit dans le cadre de la Coalition BENNO BOKK YAAKAAR réussissant l’épreuve de l’explosion où dans le cadre de la Coalition Macky 2012 pérenne, le KISAL est un allié fidèle sur qui le parti au pouvoir pourra compter.
Cependant, le KISAL SENEGAAL regrette profondément la dimension ethnico-linguistique de la communication véhiculée par les médias et par les acteurs du champ politique sénégalais pendant cette campagne électorale, qui, en violation flagrante des principes constitutionnels de la diversité culturelle et linguistique au Sénégal ne contribuent aucunement à l’équité et l »égalité de traitement des langues nationales contrairement dans nos pays voisins le Mali et la Guinée) qui ont compris qu’il ne peut y avoir aucune démocratie réelle si le citoyen n’est pas en mesure d’entendre, de comprendre et de participer par sa langue maternelle à la construction d’une nation citoyenne et durable. La Wolof et le français à eux seuls ne peuvent avoir le monopole de la construction d’une cohésion culturelle et linguistique nationale au détriment des autres langues nationales. Ces deux langues ne pourraient préserver et rendre compte mémoires collectives dont elles ne sont pas les seuls dépositaires.
Le Haut conseil de la régulation de l’audiovisuel n’assumant pas son devoir de veille et d’équité entre les composantes de la Nation se rend complice d’une ethnicisassions rampantes qui s’institutionnalise par un monolithisme culturel au détriment de la diversité, qui nie les réalités culturelles et linguistique ainsi que les mémoires collectives de notre peuple pluriel et qui mine une cohésion sociale forte façonnée par l’histoire et la géographie de notre pays depuis des temps immémoriaux .
KISAL SENEGAAL restera vigilant sur cette thématique d’autant plus que pour la première fois dans son histoire le Sénégal à élu un président de la République qui comprend et parle plusieurs langues de son peuple et qui a été élevé dans des socialisations métissées et interculturelles. Tel un Sénégalais modèle de la diversité et la cohabitation pacifique socioculturelle et confessionnelle de notre pays.
Fait à Trappes, le 23 juin 2012
Pour le bureau exécutif du Parti KISAL SENEGAAL
Le peuple sénégalais dans la diversité de ses composantes socioculturelles et de milieux sociaux, s’est souverainement exprimé les 26 février et 25 mars 2012 en choisissant l’alternance en mettant fin à un régime caractérisé par l’insolence comportementale, institutionnelle, et d’une corruption endémique contraire à l’équité, à la bonne gouvernance et à l’animation de l’intérêt général. L’oubli voulu et délibéré de l’ancien Président de la République et de son gouvernement qu’ils étaient que des dépositaires de la souveraineté de peuple pour un temps limité, a créé les conditions d’un Etat despotique où brigandage alimentaire institutionnalisé comme mode de gouvernance et d’animation des institutions de la République a fini de mettre le Sénégal par terre en le décrébilisant à l’échelle internationale et en cultivant le culte de la pauvreté et de la précarité dans la majorité des segments sociaux de la société sénégalaise.
L’espérance que suscite ce dénouement politique est à l’image du peuple sénégalais. Ce peuple citoyen et solidaire qui a su à chaque fois que les défis essentiels se posent à lui, se retrouver, se ressouder et s’opposer avec dignité aux stratégies opportunistes et nauséabondes caractères par l’éthnicisme et de violence politiques notamment en périodes de campagne électorale du défunt régime du président Abdoulaye Wade et son équipe gouvernementale.
L’élection de M Macky Sall à la présidence de la république du Sénégal est à la fois donc enjeux et espoirs. Enjeux par le caractère massif de l’expression populaire et par la dimension inédite de l’émergence d’immenses coalitions. Des composantes politiques au départ concurrentes et antagoniques se sont coalisées par stratégies introverties propres à chacune pour exprimer la volonté du peuple sénégalais et pour poser les jalons d’une nouvelle éthique politique et de nouvelles pratiques basées sur la transparence et la bonne gouvernance. La bonne gouvernance et l’animation saine des institutions de la république sont le nœud central de cette éthique politique recherché. Mais ces coalitions sont confrontées aux risque de dislocations à court et moyen terme de cette alliance contrainte et circonstancielle, que les appétits personnels et des carrières d’arrière-garde individuelles pourraient remettre en cause. En effet la multiplicité des stratégies des partis révélera au grand jour la très grande précarité et la fragilité des coalitions et finira par mettre mal la pertinence même de l’avenir de la grande coalition des coalitions lors des prochaines échéances des électorales.
L’élection du Président Macky sall suscite aussi beaucoup d’espoirs. Espoirs par sa stature convaincante et rassurante et par sa volonté de rassemblement qui a su convaincre les sénégalais, de s’engager dans une dynamique du changement. Mais ce changement passe nécessairement par :
-La bonne gouvernance,
-L’animation apaisée des institutions de la république,
-La permanence de la démocratie participative,
-La promotion équitable et impartiale de la diversité culturelle et linguistique,
-Reconnaitre la place de la diaspora comme acteur incontournable du développement durable,
L’approfondissement de la décentralisation, non pas en créant des statuts spéciaux, mais en vulgarisant et en institutionnalisant l’autonomie des régions par le biais d’un principe de la libre administration des collectives régionales et territoriales.
-Une politique foncière adaptée aux valeurs paysannes n’expropriant pas dans les zones rurales et urbaines la propriété privée,
-Le désenclavement des territoires du pays les uns par apport aux autres afin de garantir la communication parfaite, l’émergence de marché intérieur national consolidé,
-L’exploitation interne et local des ressources naturelles qui enrichisse en priorité les régions et les zones où ont été découvertes,
-une véritable politique d’éducation populaire alliant(ou en parallèle) une politique de l’école sénégalaise (formation par les langues nationales et la prise en charge par l’Etat la formation des jeunes à l’école coranique) et l’école occidentale classique.
Autant d’outils cardinaux de la cohésion sociale nationale et plurielle à reconstruire et à consolider.
DU ROLE DE KISAL SENEGAL
Après des rencontres informelles KISAL SENEGAL a rencontré officiellement le candidat Macky Sall, le 2 décembre 2012 lors de son voyage à Paris.de cette rencontre est né un accord verbal d’alliance entre APR et KISAL SENEGAL, fondé le NDIMAAGU et le caractère sacré de la parole donnée et de l’engagement.cet accord verbal fait en présence des militants de KISAL SENEGAL et de APR ainsi que de certains médias, a été confirmé par la signature d’un protocole d’accord et d’un communiqué de presse conjoint le 29 janvier 2012 à Dakar
Partenaire et membre fondateur de la coalition MACKY 2012, KISAL SENEGAL a veillé scrupuleusement à respecter et à faire respecter son engagement d’alliance partout dans la diaspora sénégalaise en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe d’où des militants et sympathisants de Kisal Sénégal sont massivement implantés notamment :
Au Gabon, en Angola, en Centrafrique
-Aux USA
-En France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie,
-Au Thaïlande, en Chine, et même en Australie.
Ainsi, aussi dans la Diaspora qu’au Sénégal dans les poches denses de nos régions notamment dans le Fouta, Kolda, Tambacounda et Dakar où KISAL dispose des bases électorales solides, nos militants se sont manifestés tant par leur disponibilité physique et intellectuelle que par leurs aides matérielles et financières.
En termes de chiffres, chaque militant de KISAL a cotisé en moyenne une somme de 50 euros soit 33000FCFA en Europe et d’ordre de 40 dollars aux USA. Ces cotisations financières et de participations en nature ont permis notamment des prises en charge de la campagne électorale des militants de KISAL dans la ville de Dakar et dans les régions au Sénégal, de la campagne du Président de KISAL au Sénégal entre les 14 et 25 février 2012 en accord avec le candidat Macky Sall, du financement des cars pour le transport des électeurs, l’achat d’émission radiophoniques à la station de la RTS de MATAM et au prés de radios communautaires s’exprimant dans d’autres langues nationales, et enfin la mobilisation du parti dans les débats des radios WEB,TV WEB et espaces d’échanges en langues nationales sur SKYPE.
A chaque niveau de notre organisation politique, de notre sphère d’influence et de nos réseaux de sympathisants (APR) et ses Coalitions : D’abord la coalition Macky2012,dont KISAL est une composante fondatrice, qui a propulsé le candidat Macky Sall au rang de finaliste contre Abdoulaye Wade à l’issue du scrutin du premier tour des présidentielles. Puis enfin la coalition BENNO BOKK YAAKHAR, avec la quelle KISAL a mené le combat final qui a porté le candidat de la coalition Macky 2012 M. Macky Sall au pouvoir. La détermination et l’implication de nos militants dans le processus victorieux du 25 mars 2012 se sont matérialisées par le niveau élevé de participation, par un organisation matérielle et financière propre destiné à la mobilité des concitoyens le jour du vote notamment ici en France. Nous avons mobilisé des moyens de communications radiophonique et organisé des rencontres de proximité utiles pour faire comprendre le programme présidentiel de la Coalition Macky 2012. Un programme présidentiel dans lequel le projet présidentiel KISAL SENEGAAL se retrouve dans le plupart de ses grands axes. Et qu’il soutient et partage.
Ainsi donc tout le capital de sympathie de confiance dont KISAL SENEGAAL dispose, a été mis à la disposition de la victoire du candidat Macky SALL.
DES PREMIERES MESURES DE GOUVERNANCE
KISAL SENEGAAL approuve sans réserve et soutient fortement les premières mesures prises par le président de la République et déjà mises en œuvre par son gouvernement :
- La composition du gouvernement et de la limitation du nombre des ministres
- L’annulation des décisions injustes de la précédente administration à Fanaye et dans d’autres zones et domaines de l’administration publique,
- La diminution des prix des denrées alimentaires,
- La lutte contre la gabegie par a suppression des agences et de certaines administrations inutiles et budgétaires de l’Etat ;
- La mise en œuvre des audits et des démarches de recouvrement des biens mal acquis le compte d collectivité national
KISAL SENEGAAL se satisfait de ces mesures provisoires et encourage à aller plus en avant. Dans des conditions de gouvernance et l’exécution des missions de services publics, KISAL SENEGAAL est en phase avec cette démarche républicaine du gouvernement et coté du président Macky SALL et de ses alliés de coalitions MACKY 2012-06-24 et de BENNOO BOKK YAAKAAR. Notre parti est conscient que tout ne peut être fait en même temps.
Ces efforts doivent, cependant se poursuivre avec beaucoup de diligences et de transparence. Les attentes du peuple sénégalais sont énormes et complexes, seule une majorité parlementaire confortable permettra au président de la République et son gouvernement d’arriver à bout de celles-ci.
DES ELECTIONS LEGISLATIVES DU 1ER JUILLET 2012.
KISAL SENEGAAL est conscient donc que l’élection du président de République n’est pas une fin en soi, si celui-ci ne dispose pas d’une majorité parlementaire. L’enjeu est donc celui de la composition de la future assemblée nationale où la Coalition BENNOO BOKK YAAKAAR doit impérativement avoir une majorité écrasante et absolue. Une majorité parlementaire suffisante pour que la Président Macky SALL bénéficie d’un socle de députés qui lui permettront de gouverner sans risques majeurs au cas où la grande Coalition serait amenée à se disloquer à cause des intérêts partisans. KISAL SENEGAAL n’a aucun candidat qui pourrait être élu lors de la prochaine législature, et n’a aucun ministre dans le gouvernement ni n’a fait l’objet d’aucune sortie de proposition de nomination à un poste quelconque.
Mais KISAL fait le choix souverain de soutenir la liste BRNNOO BOKK YAAKAAR car nous avons une alliance de mandature.
Pour les législatives de juillet 2012, KISAL assumera comme lors des élections présidentielles sa part des responsabilités dans l’animation de cette campagne électorale de législatives à la hauteur de ses moyens et de profondeur des ses réseaux de relations et de sympathisant.
Il mettra en application les principes sacrés su respect de l’engagement et de parole donnée depuis le début de l’Alliance et quelle qu’en soit son évolution actuelle.
KISAL ne pouvait pas se désengager ou se désintéresser de ces élections législatives car d’elles dépend le pouvoir donné au gouvernement et au président de la République d’appliquer un programme pour lequel KISAL a signé une alliance de progrès avec l’APR pour que vive dans notre pays le KISAL, le YOKKUTE, le KISIYE ADO TANNGAY.
Cette perspective est à notre sens plus primordiale et porteuse d’avenir autant pour le Sénégal que notre parti. Que ce soit dans le cadre de la Coalition BENNO BOKK YAAKAAR réussissant l’épreuve de l’explosion où dans le cadre de la Coalition Macky 2012 pérenne, le KISAL est un allié fidèle sur qui le parti au pouvoir pourra compter.
Cependant, le KISAL SENEGAAL regrette profondément la dimension ethnico-linguistique de la communication véhiculée par les médias et par les acteurs du champ politique sénégalais pendant cette campagne électorale, qui, en violation flagrante des principes constitutionnels de la diversité culturelle et linguistique au Sénégal ne contribuent aucunement à l’équité et l »égalité de traitement des langues nationales contrairement dans nos pays voisins le Mali et la Guinée) qui ont compris qu’il ne peut y avoir aucune démocratie réelle si le citoyen n’est pas en mesure d’entendre, de comprendre et de participer par sa langue maternelle à la construction d’une nation citoyenne et durable. La Wolof et le français à eux seuls ne peuvent avoir le monopole de la construction d’une cohésion culturelle et linguistique nationale au détriment des autres langues nationales. Ces deux langues ne pourraient préserver et rendre compte mémoires collectives dont elles ne sont pas les seuls dépositaires.
Le Haut conseil de la régulation de l’audiovisuel n’assumant pas son devoir de veille et d’équité entre les composantes de la Nation se rend complice d’une ethnicisassions rampantes qui s’institutionnalise par un monolithisme culturel au détriment de la diversité, qui nie les réalités culturelles et linguistique ainsi que les mémoires collectives de notre peuple pluriel et qui mine une cohésion sociale forte façonnée par l’histoire et la géographie de notre pays depuis des temps immémoriaux .
KISAL SENEGAAL restera vigilant sur cette thématique d’autant plus que pour la première fois dans son histoire le Sénégal à élu un président de la République qui comprend et parle plusieurs langues de son peuple et qui a été élevé dans des socialisations métissées et interculturelles. Tel un Sénégalais modèle de la diversité et la cohabitation pacifique socioculturelle et confessionnelle de notre pays.
Fait à Trappes, le 23 juin 2012
Pour le bureau exécutif du Parti KISAL SENEGAAL