Ce samedi 15 juin, l'Aéroport International de Nouakchott était noir de monde pour accueillir le président d'IRA-Mauritanie Biram Dah Abeid, lauréat du Prix Front Line Defenders qu'il a reçu le 3 mai dernier, à Dublin en Irlande. A sa sortie de l'aéroport, Biram Dah Abeid s'est offert un bain de foule. Puis, les sympathisants et militants d'IRA-Mauritanie se sont rendus à la Place du stade de la Capitale où Biram Dah Abeid devra prononcer un discours.
"Il est en train de donner une certaine fierté à notre existence", dit un jeune brandissant fièrement une affiche de Biram Dah Abeid tenant son Prix Front Line Defenders remis par le président irlandais Michael D Higgins. Comme lui, d'autres portaient des casquettes, des écharpes ou des tee-shirts à l'effigie de Biram Dah Abeid.
"Il a sacrifié sa vie au service de la liberté et de la défense des droits de l'Homme. Il est l'une des rares personnalités du pays qui dénoncent l'injustice. Ce prix est une consécration par rapport à ses prises de position courageuses. Il a accepté les privations pour combattre l'esclavage, l'injustice, le racisme, la discrimination", rappelle Balla Touré, secrétaire général chargé des relations extérieures d'IRA-Mauritanie, à l'arrivée à la Place du stade Cheikhna Ould Boidiya.
Quelques minutes plus tard, Biram Dah Abeid, qui portait une écharpe aux couleurs de la Mauritanie, apparaît sur le podium en bras de chemise blanche et manches retroussées, avant de hausser une nouvelle fois le ton.
"Je voudrais vous dire toute ma gratitude par rapport à votre accompagnement indéfectible à toutes les actions que j'ai menées au nom d'IRA-Mauritanie en tant que président pour lutter contre l'injustice et déconstruire le système des inégalités, de la gouvernance raciste et esclavagiste qui est érigée en Mauritanie depuis sa naissance. Je voudrais vous dire que notre dissidence idéologique et pacifique contre le système va continuer encore à jouer le rôle d'une lame de sape jusqu'à son écroulement. Je voudrai vous dire que notre engagement est au profit des populations victimes de l'arbitraire, de l'injustice, de l'esclavage, d'épuration ethnique pendant les années de braise", a-t-il lancé à la foule.
Puis, Biram Dah Abeid dénoncera l'enrôlement de la diaspora mauritanienne en France "qui prend la tournure d'une séquestration d'une partie de la population mauritanienne de leur identité et de leur nationalité". "Je m'insurge contre cette injustice et cette tentative de mauvaise foi de priver des mauritaniens notamment ceux de la diaspora de leur nationalité", ajoutera-t-il.
Le leader d'IRA-Mauritanie a appelé l'Opposition et le Pouvoir -"les deux têtes du serpent et du même système"- à respecter les mauritaniens, victimes de l'injustice, d'esclavage, de racisme.
"Je leur dit ici qu'aucun homme ou gouvernement ne se maintiendra au pouvoir sans le soutien d'IRA-Mauritanie. IRA-Mauritanie est devenu l'arbitre vue sa popularité, sa force charismatique, sa force d'activisme, de ses cadres. Je leur lance un appel de revenir à la raison : la Mauritanie doit entamer un processus de déconstruction du système raciste et esclavagiste qui sévit toujours en Mauritanie", a affirmé Biram Dah Abeid.
M. Abeid, qui a été fêté comme l'incarnation de l'espoir, de la liberté et du changement, a enfin invité la classe politique-Opposition et Pouvoir-à opérer le processus de changement et de transformation des doléances des populations mauritaniennes.
En 2011, le leader d'IRA-Mauritanie avait reçu le Prix Weimar. Avec le Prix Front Line Defenders, Biram Dah Abeid devient le premier mauritanien à recevoir cette distinction internationale.
Babacar Baye Ndiaye
"Il est en train de donner une certaine fierté à notre existence", dit un jeune brandissant fièrement une affiche de Biram Dah Abeid tenant son Prix Front Line Defenders remis par le président irlandais Michael D Higgins. Comme lui, d'autres portaient des casquettes, des écharpes ou des tee-shirts à l'effigie de Biram Dah Abeid.
"Il a sacrifié sa vie au service de la liberté et de la défense des droits de l'Homme. Il est l'une des rares personnalités du pays qui dénoncent l'injustice. Ce prix est une consécration par rapport à ses prises de position courageuses. Il a accepté les privations pour combattre l'esclavage, l'injustice, le racisme, la discrimination", rappelle Balla Touré, secrétaire général chargé des relations extérieures d'IRA-Mauritanie, à l'arrivée à la Place du stade Cheikhna Ould Boidiya.
Quelques minutes plus tard, Biram Dah Abeid, qui portait une écharpe aux couleurs de la Mauritanie, apparaît sur le podium en bras de chemise blanche et manches retroussées, avant de hausser une nouvelle fois le ton.
"Je voudrais vous dire toute ma gratitude par rapport à votre accompagnement indéfectible à toutes les actions que j'ai menées au nom d'IRA-Mauritanie en tant que président pour lutter contre l'injustice et déconstruire le système des inégalités, de la gouvernance raciste et esclavagiste qui est érigée en Mauritanie depuis sa naissance. Je voudrais vous dire que notre dissidence idéologique et pacifique contre le système va continuer encore à jouer le rôle d'une lame de sape jusqu'à son écroulement. Je voudrai vous dire que notre engagement est au profit des populations victimes de l'arbitraire, de l'injustice, de l'esclavage, d'épuration ethnique pendant les années de braise", a-t-il lancé à la foule.
Puis, Biram Dah Abeid dénoncera l'enrôlement de la diaspora mauritanienne en France "qui prend la tournure d'une séquestration d'une partie de la population mauritanienne de leur identité et de leur nationalité". "Je m'insurge contre cette injustice et cette tentative de mauvaise foi de priver des mauritaniens notamment ceux de la diaspora de leur nationalité", ajoutera-t-il.
Le leader d'IRA-Mauritanie a appelé l'Opposition et le Pouvoir -"les deux têtes du serpent et du même système"- à respecter les mauritaniens, victimes de l'injustice, d'esclavage, de racisme.
"Je leur dit ici qu'aucun homme ou gouvernement ne se maintiendra au pouvoir sans le soutien d'IRA-Mauritanie. IRA-Mauritanie est devenu l'arbitre vue sa popularité, sa force charismatique, sa force d'activisme, de ses cadres. Je leur lance un appel de revenir à la raison : la Mauritanie doit entamer un processus de déconstruction du système raciste et esclavagiste qui sévit toujours en Mauritanie", a affirmé Biram Dah Abeid.
M. Abeid, qui a été fêté comme l'incarnation de l'espoir, de la liberté et du changement, a enfin invité la classe politique-Opposition et Pouvoir-à opérer le processus de changement et de transformation des doléances des populations mauritaniennes.
En 2011, le leader d'IRA-Mauritanie avait reçu le Prix Weimar. Avec le Prix Front Line Defenders, Biram Dah Abeid devient le premier mauritanien à recevoir cette distinction internationale.
Babacar Baye Ndiaye
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