Depuis son élection contestée du 18 juillet 2009, le général en fonction sous le couvert des médias d’état a choisi la démagogie, le chantage, le clientélisme et le populisme pour endormir la Mauritanie profonde.
De la lutte contre la pauvreté à la lutte contre la gabegie, les slogans et les mots doux à entendre n’avaient pas manqué pour séduire les franges fragiles de nos populations démunies et abusées par les pouvoirs successifs qui ont précédé celui du Général.
Actuellement, comme nous l’avions prédit, tous voient le vrai visage du général putschiste.
L’abandon des pauvres, la libération des supposés auteurs de « gabegies » en toute impunité, même s’ils sont loin d’être les seuls en la matière au vu de leur nombre depuis un demi siècle et le fameux dialogue avec les terroristes comme pour dire pardon à ceux qui ternissent l’image de notre pays et de notre religion l’Islam au nom d’Allah comme si nous n’avions pas le même Dieu et la même religion.
Il est à ajouter aux bourdes du général la visite du Président Oumar El Béchir, un criminel de taille, poursuivi par la cour pénale internationale. Notre pays aurait fait l’économie de surseoir à cette visite honteuse mais cela nous rassure davantage que le général veille à pérenniser la même impunité à l’endroit des présumés tortionnaires de l’armée et de l’administration pendant que les victimes demandent justice, vérité et réparation aux préjudices subis.
Le retour enthousiaste de nos compatriotes déportés au terroir a été un véritable fiasco, sans structures d’accueil à la hauteur de l’événement, sans leurs habitats ancestraux, sans éducation pour les enfants, sans soins, sans conditions décentes d’existence, sans états civils, sans leurs biens spoliés, etc.....
La pratique de l’esclavage est aujourd’hui plus courante qu’il ne l’était hier, malgré les lois et les ordonnances. La mauvaise volonté politique ne parvient pas à éradiquer ce fléau d’un autre âge, qui ne sert que les intérêts fondamentaux des religieux, des chefs de tribus , le cercle des administrateurs et acteurs économiques qui, y trouvent leur compte à tout azimut.
C’est pourquoi, au vu de ce constat amer des six mois de règne du général populiste notre organisation (L’OCVIDH) dénonce les dérives du pouvoir du Général Ould Abdel Aziz et son incapacité à résoudre les problèmes fondamentaux de la Mauritanie.
L’OCVIDH dénonce la suspension et le retrait des logements aux classes moyennes, que sont les maîtres d’école, professeurs, agents administratifs et autres pour des raisons inavouées alors que les abus et les dysfonctionnements sont à chercher ailleurs en passant par une bonne gestion de nos ressources nationales et en luttant contre les abus des responsables au sommet de l’état sur les faits incriminés.
L’OCVIDH dénonce la volonté manifeste du général de vouloir tourner la page du dossier du passif humanitaire en le camouflant par la prière aux morts du 25 Mars 2009 à Kaédi. L’OCVIDH marque son désaccord quant à la reconnaissance du 25 Mars comme journée de réconciliation nationale sans une large concertation et sans les préalables de justice, de vérité, du devoir de mémoire, de réparation et de réconciliation des cœurs avant celle des politiques et des arrangements de façade.
Notre ONG soucieuse du progrès social et du développement grâce à l’instauration d’un vrai système éducatif de nos voeux dans notre pays, n’offrira aucun chèque en blanc au pouvoir en place en ce qui concerne le recouvrement du bien être socio culturel et politique de nos concitoyens.
Le Président de l’OCVIDH (organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie)
M. Diagana Mamadou Youssouf
Source: OCVIDH
De la lutte contre la pauvreté à la lutte contre la gabegie, les slogans et les mots doux à entendre n’avaient pas manqué pour séduire les franges fragiles de nos populations démunies et abusées par les pouvoirs successifs qui ont précédé celui du Général.
Actuellement, comme nous l’avions prédit, tous voient le vrai visage du général putschiste.
L’abandon des pauvres, la libération des supposés auteurs de « gabegies » en toute impunité, même s’ils sont loin d’être les seuls en la matière au vu de leur nombre depuis un demi siècle et le fameux dialogue avec les terroristes comme pour dire pardon à ceux qui ternissent l’image de notre pays et de notre religion l’Islam au nom d’Allah comme si nous n’avions pas le même Dieu et la même religion.
Il est à ajouter aux bourdes du général la visite du Président Oumar El Béchir, un criminel de taille, poursuivi par la cour pénale internationale. Notre pays aurait fait l’économie de surseoir à cette visite honteuse mais cela nous rassure davantage que le général veille à pérenniser la même impunité à l’endroit des présumés tortionnaires de l’armée et de l’administration pendant que les victimes demandent justice, vérité et réparation aux préjudices subis.
Le retour enthousiaste de nos compatriotes déportés au terroir a été un véritable fiasco, sans structures d’accueil à la hauteur de l’événement, sans leurs habitats ancestraux, sans éducation pour les enfants, sans soins, sans conditions décentes d’existence, sans états civils, sans leurs biens spoliés, etc.....
La pratique de l’esclavage est aujourd’hui plus courante qu’il ne l’était hier, malgré les lois et les ordonnances. La mauvaise volonté politique ne parvient pas à éradiquer ce fléau d’un autre âge, qui ne sert que les intérêts fondamentaux des religieux, des chefs de tribus , le cercle des administrateurs et acteurs économiques qui, y trouvent leur compte à tout azimut.
C’est pourquoi, au vu de ce constat amer des six mois de règne du général populiste notre organisation (L’OCVIDH) dénonce les dérives du pouvoir du Général Ould Abdel Aziz et son incapacité à résoudre les problèmes fondamentaux de la Mauritanie.
L’OCVIDH dénonce la suspension et le retrait des logements aux classes moyennes, que sont les maîtres d’école, professeurs, agents administratifs et autres pour des raisons inavouées alors que les abus et les dysfonctionnements sont à chercher ailleurs en passant par une bonne gestion de nos ressources nationales et en luttant contre les abus des responsables au sommet de l’état sur les faits incriminés.
L’OCVIDH dénonce la volonté manifeste du général de vouloir tourner la page du dossier du passif humanitaire en le camouflant par la prière aux morts du 25 Mars 2009 à Kaédi. L’OCVIDH marque son désaccord quant à la reconnaissance du 25 Mars comme journée de réconciliation nationale sans une large concertation et sans les préalables de justice, de vérité, du devoir de mémoire, de réparation et de réconciliation des cœurs avant celle des politiques et des arrangements de façade.
Notre ONG soucieuse du progrès social et du développement grâce à l’instauration d’un vrai système éducatif de nos voeux dans notre pays, n’offrira aucun chèque en blanc au pouvoir en place en ce qui concerne le recouvrement du bien être socio culturel et politique de nos concitoyens.
Le Président de l’OCVIDH (organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie)
M. Diagana Mamadou Youssouf
Source: OCVIDH