Cela s’est passé à « Basra ». A.T est originaire de Kaédi (Gorgol). Quatrième femme d’un fonctionnaire à la retraite depuis plus de dix ans, elle a choisi de quitter la capitale régionale où elle vivait pour s’installer à Nouakchott avec ses nombreux enfants.
Elle loue une chambre à « Couva ». Le propriétaire veut une avance d’abord. A.T lui donne tous les jours rendez-vous mais rien. A la fin du mois, les 7.000 ouguiyas de loyer ne sont pas rentrées. De voisin en voisin, elle finit par avoir 4.000 ouguiyas empruntées çà et là.
Le petit déjeuner des enfants est un casse-tête, manger à midi même chose, et le soir, souvent ils se couchent le ventre vide. Plutôt que de penser au fardeau du loyer, elle va inscrire l’un des enfants dans une école privée.
Tous les jours l’enfant ramène des lots de doléances portant sur l’achat de cahiers, de stylos bics, sans compter les cotisations pour la propreté des lieux, tant et si bien qu’après deux mois d’arriérés de paiement de l’étude de l’enfant, soit 18.832, auquel s’ajoute 14.000 ouguiyas de loyer, A.T ne sait plus à quel Saint se vouer. Le propriétaire qu’elle baratine à longueur de journée décide de mener une enquête discrète auprès de quelques connaissances.
Il est maintenant sûr qu’elle ne dispose d’aucune ressource de son mari qu’elle a abandonné sans crier gare. Il la demande de libérer la chambre. Quant aux arriérés de loyer qu’elle traîne, il passe un coup d’éponge. Une autre chambre louée cette fois à « Basra » ne change rien à la situation. Elle s’est même empirée puisque elle a fait venir son marabout de l’autre côté du fleuve.
Elle se débrouille à le nourrir et à le loger. Les clients se font rare tellement que Nouakchott veut même en refouler faute de place. L’endettement a atteint 145.000 ouguiyas et le marabout jusqu’ici n’a pas eu d’activité rentable.
L’un de ses créanciers qui lui a prêté le plus gros montant soit environ 80.000 ouguiyas doute de la sincérité de A.T qui n’a pas respecté la date échue pour le paiement. Alors débute des négociations discrètes entre A.T et son plus gros créancier. AT a une fille. Elle est jeune et en plus pas moche. Z.T, c’est son nom a 29 ans. Elle ne sait pas encore que sa mère a négocié un mariage pour elle.
Au bout, non seulement la dette est épongée, mais il va gratifier A.T d’un montant de 200.000. A.T veut l’argent rapidement pour que le mariage soit célébré. Heureux, le créancier remet le montant à A.T qui promet de revenir le voir dans les 48 heures pour fixer la date.
Quand A.T se décide à en parler à sa fille, celle-ci tombe de stupeur. Surtout qu’elle est déjà en rapport avec un individu qu’elle aime et qui se prépare à convoler en noce avec elle.
Sa réponse ne se fait pas attendre, elle oppose un niet catégorique. A.T qui a utilisé l’argent de la gratification en payant ses dettes, est fâchée. Elle menace de mettre fin à ses jours si Z.T n’accepte pas le mariage. Pour l’heure, sa fille qui ne veut rien savoir, est allée se réfugier chez son oncle à Dar-Naïm en attendant que celui-ci se charge de raisonner sa mère.
Affaire à suivre
Source: Cridem.org
Elle loue une chambre à « Couva ». Le propriétaire veut une avance d’abord. A.T lui donne tous les jours rendez-vous mais rien. A la fin du mois, les 7.000 ouguiyas de loyer ne sont pas rentrées. De voisin en voisin, elle finit par avoir 4.000 ouguiyas empruntées çà et là.
Le petit déjeuner des enfants est un casse-tête, manger à midi même chose, et le soir, souvent ils se couchent le ventre vide. Plutôt que de penser au fardeau du loyer, elle va inscrire l’un des enfants dans une école privée.
Tous les jours l’enfant ramène des lots de doléances portant sur l’achat de cahiers, de stylos bics, sans compter les cotisations pour la propreté des lieux, tant et si bien qu’après deux mois d’arriérés de paiement de l’étude de l’enfant, soit 18.832, auquel s’ajoute 14.000 ouguiyas de loyer, A.T ne sait plus à quel Saint se vouer. Le propriétaire qu’elle baratine à longueur de journée décide de mener une enquête discrète auprès de quelques connaissances.
Il est maintenant sûr qu’elle ne dispose d’aucune ressource de son mari qu’elle a abandonné sans crier gare. Il la demande de libérer la chambre. Quant aux arriérés de loyer qu’elle traîne, il passe un coup d’éponge. Une autre chambre louée cette fois à « Basra » ne change rien à la situation. Elle s’est même empirée puisque elle a fait venir son marabout de l’autre côté du fleuve.
Elle se débrouille à le nourrir et à le loger. Les clients se font rare tellement que Nouakchott veut même en refouler faute de place. L’endettement a atteint 145.000 ouguiyas et le marabout jusqu’ici n’a pas eu d’activité rentable.
L’un de ses créanciers qui lui a prêté le plus gros montant soit environ 80.000 ouguiyas doute de la sincérité de A.T qui n’a pas respecté la date échue pour le paiement. Alors débute des négociations discrètes entre A.T et son plus gros créancier. AT a une fille. Elle est jeune et en plus pas moche. Z.T, c’est son nom a 29 ans. Elle ne sait pas encore que sa mère a négocié un mariage pour elle.
Au bout, non seulement la dette est épongée, mais il va gratifier A.T d’un montant de 200.000. A.T veut l’argent rapidement pour que le mariage soit célébré. Heureux, le créancier remet le montant à A.T qui promet de revenir le voir dans les 48 heures pour fixer la date.
Quand A.T se décide à en parler à sa fille, celle-ci tombe de stupeur. Surtout qu’elle est déjà en rapport avec un individu qu’elle aime et qui se prépare à convoler en noce avec elle.
Sa réponse ne se fait pas attendre, elle oppose un niet catégorique. A.T qui a utilisé l’argent de la gratification en payant ses dettes, est fâchée. Elle menace de mettre fin à ses jours si Z.T n’accepte pas le mariage. Pour l’heure, sa fille qui ne veut rien savoir, est allée se réfugier chez son oncle à Dar-Naïm en attendant que celui-ci se charge de raisonner sa mère.
Affaire à suivre
Source: Cridem.org