Les infirmiers du Centre Hospitalier National (CHN) ont martelé leur ire et à l’encontre de leur Direction. Ils réclament de meilleures conditions de travail.
300 infirmiers paramédicaux ont lancé dans la matinée du lundi 01 février 2010, « leur dernière cartouche » pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de la direction du CHN.
Des revendications qui vont de la prime de motivation aux heures de garde, selon Brahim Ould Oumar, Infirmier Diplômé d’Etat, surveillant à la Neurochirurgie,
« On est là pour manifester notre mécontentement vis-à-vis de la direction du CHN. Cela fait trois mois que nous ne recevons pas de motivations. Ils sont entrain de nous faire trainer sur des négociations sans lendemains. »
La situation du personnel paramédical est très précaire, dira t-il. Elle n’a rien d’extraordinaire, elle n’encourage pas le personnel paramédical à travailler, bien qu’elle soit la colonne vertébrale de la santé.
Des propos partagés par une centaine d’infirmiers qui n’ont pas hésité à battre le macadam pour manifester à vives voix leur indignation. Ils veulent une amélioration de leurs conditions de travail. Une manifestation qu’ils qualifient de pacifique, car selon eux, elle vise uniquement, à exprimer leur mécontentement, « on l’a fait en mi journée, c'est-à-dire, on a débuté un travail que nous allons continuer bien sur, nous n’allons pas abandonner les malades, parce que c’est notre raison d’être ici. » dira M ould Oumar. « On accepte la négociation, on est là pour négocier, on est là juste parce qu’on cherche à améliorer nos conditions» dira un autre.
Les infirmiers estiment que leur direction doit prendre en considération la masse ici présente, qu’elle comprenne qu’elle a des problèmes, qu’elle l’écoute, qu’elle sache qu’il ya des gens derrière eux qui se sacrifient pour une cause bien déterminée.
Manœuvres dilatoires
« A chaque fois qu’on envisage de faire un sit-in, la Direction fait appel à quelques membres de notre syndicat pour négocier. Quand ces derniers reviennent et nous rendent compte, la Direction ne prend pas sa responsabilité. Elle s’est engagée deux fois à payer la motivation, mais, elle ne l’a pas fait. La dernière fois, elle a payé les heures supplémentaires en deux mois, alors que l’infirmier, ce qu’il dépense pendant la garde, il ne le reçoit pas en deux mois »
« La prime de risque existe pour certains seulement. On veut qu’elle soit généralisée. Un médecin touche 70 000UM comme prime de risque, alors que l’infirmier ne touche que 2770 um » », c’est inamissible, ajoute un autre infirmier
Continuant leurs diatribes, ils estiment qu’un médecin spécialiste touche 16 000UM comme prime de garde, un technicien 2 700UM, alors que l’infirmier ne touche que 2000 um.
Les infirmiers crient leur désespoir et demandent, l’amélioration de leurs conditions de travail pendant la garde, une augmentation du paiement des heures supplémentaires, une meilleure prime de motivation…. « Un infirmier fait au moins 16 heures de temps par jour, avec un repas non vitaminé, sans gout, sans saveur, le tout pour 2500UM, comme prime de motivation qui n’est, d’ailleurs, jamais payé à temps. Actuellement, on est au troisième mois de retard. Il faut que les motivations soient payées à l’heure, les heures supplémentaires aussi. »,
Pour Mme Mali Ndiaye, le problème se situe au niveau de la gestion de l’Hôpital « Il est temps de changer la gestion de l’hôpital, depuis 20 ans, le CHN est mal géré. Dans tous les pays, c’est l’infirmier et la sage femme qui s’occupent de tout. On cherche le changement de la Direction du CHN. »
Plus loin, elle affirme qu’il ya des postes administratifs qui sont occupés par des gens retraités qui ne sont pas de l’hôpital, alors que les cadres qui y travaillent depuis plus de 20 ans, n’ont jamais eu de promotion , à cause, dit-elle, de la mauvaise gestion.
« Il n’ya pas d’administration, on demande le changement de l’administration et une amélioration des conditions des travailleurs» clame-t-elle.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
300 infirmiers paramédicaux ont lancé dans la matinée du lundi 01 février 2010, « leur dernière cartouche » pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de la direction du CHN.
Des revendications qui vont de la prime de motivation aux heures de garde, selon Brahim Ould Oumar, Infirmier Diplômé d’Etat, surveillant à la Neurochirurgie,
« On est là pour manifester notre mécontentement vis-à-vis de la direction du CHN. Cela fait trois mois que nous ne recevons pas de motivations. Ils sont entrain de nous faire trainer sur des négociations sans lendemains. »
La situation du personnel paramédical est très précaire, dira t-il. Elle n’a rien d’extraordinaire, elle n’encourage pas le personnel paramédical à travailler, bien qu’elle soit la colonne vertébrale de la santé.
Des propos partagés par une centaine d’infirmiers qui n’ont pas hésité à battre le macadam pour manifester à vives voix leur indignation. Ils veulent une amélioration de leurs conditions de travail. Une manifestation qu’ils qualifient de pacifique, car selon eux, elle vise uniquement, à exprimer leur mécontentement, « on l’a fait en mi journée, c'est-à-dire, on a débuté un travail que nous allons continuer bien sur, nous n’allons pas abandonner les malades, parce que c’est notre raison d’être ici. » dira M ould Oumar. « On accepte la négociation, on est là pour négocier, on est là juste parce qu’on cherche à améliorer nos conditions» dira un autre.
Les infirmiers estiment que leur direction doit prendre en considération la masse ici présente, qu’elle comprenne qu’elle a des problèmes, qu’elle l’écoute, qu’elle sache qu’il ya des gens derrière eux qui se sacrifient pour une cause bien déterminée.
Manœuvres dilatoires
« A chaque fois qu’on envisage de faire un sit-in, la Direction fait appel à quelques membres de notre syndicat pour négocier. Quand ces derniers reviennent et nous rendent compte, la Direction ne prend pas sa responsabilité. Elle s’est engagée deux fois à payer la motivation, mais, elle ne l’a pas fait. La dernière fois, elle a payé les heures supplémentaires en deux mois, alors que l’infirmier, ce qu’il dépense pendant la garde, il ne le reçoit pas en deux mois »
« La prime de risque existe pour certains seulement. On veut qu’elle soit généralisée. Un médecin touche 70 000UM comme prime de risque, alors que l’infirmier ne touche que 2770 um » », c’est inamissible, ajoute un autre infirmier
Continuant leurs diatribes, ils estiment qu’un médecin spécialiste touche 16 000UM comme prime de garde, un technicien 2 700UM, alors que l’infirmier ne touche que 2000 um.
Les infirmiers crient leur désespoir et demandent, l’amélioration de leurs conditions de travail pendant la garde, une augmentation du paiement des heures supplémentaires, une meilleure prime de motivation…. « Un infirmier fait au moins 16 heures de temps par jour, avec un repas non vitaminé, sans gout, sans saveur, le tout pour 2500UM, comme prime de motivation qui n’est, d’ailleurs, jamais payé à temps. Actuellement, on est au troisième mois de retard. Il faut que les motivations soient payées à l’heure, les heures supplémentaires aussi. »,
Pour Mme Mali Ndiaye, le problème se situe au niveau de la gestion de l’Hôpital « Il est temps de changer la gestion de l’hôpital, depuis 20 ans, le CHN est mal géré. Dans tous les pays, c’est l’infirmier et la sage femme qui s’occupent de tout. On cherche le changement de la Direction du CHN. »
Plus loin, elle affirme qu’il ya des postes administratifs qui sont occupés par des gens retraités qui ne sont pas de l’hôpital, alors que les cadres qui y travaillent depuis plus de 20 ans, n’ont jamais eu de promotion , à cause, dit-elle, de la mauvaise gestion.
« Il n’ya pas d’administration, on demande le changement de l’administration et une amélioration des conditions des travailleurs» clame-t-elle.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott