Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, est arrivé lundi soir 1er février à Bamako. Cette visite non annoncée a duré « quelques heures » et a été consacrée aux "négociations pour la libération de l’otage français" indique-t-on . M. Kouchner a été aussitôt reçu par le président malien Amadou Toumani Touré.
La visite de M. Kouchner est intervenue deux jours seulement après qu’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ait repoussé son ultimatum fixé préalablement au 30 janvier pour obtenir la libération de quatre de ses combattants détenus au Mali contre celle de l’otage français Pierre Camatte kidnappé le 26 novembre à Ménaka (Mali) .
AQMI n’a pas fixé un nouvel ultimatum pour les autorités françaises et maliennes, ce qui laisse penser à un dénouement du dossier de l’otage français dont la libération dépend de celle des combattants d’AQMI détenus par Bamako.
Et comme Bamako avait par le passé libéré des combattants d’AQMI pour obtenir la libération d’otages occidentaux (Autrichiens, en octobre 2008 et Canadiens, en avril 2009) il reste probable que le Mali accède encore une fois à la demande des ravisseurs du Français dont le pays d’origine exerce une grande influence -de manière officielle et officieuse- sur les dirigeants de la sous région .
Dimanche soir, lors d’une émission organisé par TV5Monde, RFI et Le Monde, M. Kouchner avait déclaré ne pas avoir de nouvelles de Pierre Camatte.
"Je n’en ai pas et si j’en avais, je ne vous les donnerais pas", a-t-il dit.
"C’est une affaire extrêmement sérieuse (...) Je resterai discret sur la manière dont cela se déroule mais je ne serai pas discret sur la façon dont le Mali est responsable. Ce n’est pas nous, c’est le Mali", avait-il ajouté.
Interrogé pour savoir ce qu’il entendait par cette responsabilité, il avait précisé: "C’est sur le territoire malien que cela s’est produit et c’est un pays souverain. C’est avec eux que nous travaillons".
"Je fais tout mon possible pour que cet homme échappe à la mort et soit libéré", avait conclu Kouchner.
Source : Tahalil.
La visite de M. Kouchner est intervenue deux jours seulement après qu’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ait repoussé son ultimatum fixé préalablement au 30 janvier pour obtenir la libération de quatre de ses combattants détenus au Mali contre celle de l’otage français Pierre Camatte kidnappé le 26 novembre à Ménaka (Mali) .
AQMI n’a pas fixé un nouvel ultimatum pour les autorités françaises et maliennes, ce qui laisse penser à un dénouement du dossier de l’otage français dont la libération dépend de celle des combattants d’AQMI détenus par Bamako.
Et comme Bamako avait par le passé libéré des combattants d’AQMI pour obtenir la libération d’otages occidentaux (Autrichiens, en octobre 2008 et Canadiens, en avril 2009) il reste probable que le Mali accède encore une fois à la demande des ravisseurs du Français dont le pays d’origine exerce une grande influence -de manière officielle et officieuse- sur les dirigeants de la sous région .
Dimanche soir, lors d’une émission organisé par TV5Monde, RFI et Le Monde, M. Kouchner avait déclaré ne pas avoir de nouvelles de Pierre Camatte.
"Je n’en ai pas et si j’en avais, je ne vous les donnerais pas", a-t-il dit.
"C’est une affaire extrêmement sérieuse (...) Je resterai discret sur la manière dont cela se déroule mais je ne serai pas discret sur la façon dont le Mali est responsable. Ce n’est pas nous, c’est le Mali", avait-il ajouté.
Interrogé pour savoir ce qu’il entendait par cette responsabilité, il avait précisé: "C’est sur le territoire malien que cela s’est produit et c’est un pays souverain. C’est avec eux que nous travaillons".
"Je fais tout mon possible pour que cet homme échappe à la mort et soit libéré", avait conclu Kouchner.
Source : Tahalil.