Le 14e sommet de l’Union africaine a clos ses travaux à Addis-Abeba, ce mardi 2 février. Les chefs d'Etat et de gouvernement des 53 Etats membres de l'UA ont affiché une position unanime sur la crise à Madagascar et ont adopté deux textes sur la justice internationale. En désignant à leur tête le président du Malawi pour un an, ils ont aussi fermé la parenthèse Kadhafi et le changement n'a pas tardé à se faire sentir.
Avec l'un de nos envoyés spéciaux à Addis Abeba, Jean-Karim Fall
Le sommet de l’UA a tenu sa séance finale alors que la plupart des chefs d’Etat avaient déjà quitté Addis-Abeba. C’est donc dans une salle à moitié vide que les délégués ont examiné deux projets de résolution importants : l’un sur la Cour pénale internationale, la CPI, et l’autre sur le principe de la compétence universelle.
Le document relatif à la CPI fait, bien entendu, la part belle à l’avenir judiciaire du président soudanais Omar el-Béchir. Le projet de résolution regrette que le Conseil de sécurité des Nations unies ne se soit pas prononcé sur l’application de l’article 16 de la convention de Rome. Cet article permet de suspendre la procédure lancée par la CPI contre le président Béchir. L’Union africaine va donc lancer un nouvel appel aux Nations unies pour que les poursuites contre le président soudanais soient suspendues.
Des « abus » au nom de la compétence universelle
Par ailleurs, dans un autre document, relatif cette fois à la compétence universelle, l’Union africaine estime que de nombreux abus ont été commis au nom de ce principe et demande l’annulation de toutes les procédures en cours.
Enfin, concernant la situation à Madagascar, une résolution conforte la médiation de l’Afrique australe par le biais de la SADC (Communauté pour le développement d'Afrique australe). Le texte souligne « le rôle leader joué par la SADC dans le processus de négociations ». Cette résolution apporte son soutien à Joachim Chissano, l’ex-président mozambicain, médiateur dans la crise malgache.
Enfin, l’adoption de ce texte conforte les partisans de la fermeté à l’égard de l’homme fort d’Antananarivo, Andry Rajoelina.
Source : RFI.
Avec l'un de nos envoyés spéciaux à Addis Abeba, Jean-Karim Fall
Le sommet de l’UA a tenu sa séance finale alors que la plupart des chefs d’Etat avaient déjà quitté Addis-Abeba. C’est donc dans une salle à moitié vide que les délégués ont examiné deux projets de résolution importants : l’un sur la Cour pénale internationale, la CPI, et l’autre sur le principe de la compétence universelle.
Le document relatif à la CPI fait, bien entendu, la part belle à l’avenir judiciaire du président soudanais Omar el-Béchir. Le projet de résolution regrette que le Conseil de sécurité des Nations unies ne se soit pas prononcé sur l’application de l’article 16 de la convention de Rome. Cet article permet de suspendre la procédure lancée par la CPI contre le président Béchir. L’Union africaine va donc lancer un nouvel appel aux Nations unies pour que les poursuites contre le président soudanais soient suspendues.
Des « abus » au nom de la compétence universelle
Par ailleurs, dans un autre document, relatif cette fois à la compétence universelle, l’Union africaine estime que de nombreux abus ont été commis au nom de ce principe et demande l’annulation de toutes les procédures en cours.
Enfin, concernant la situation à Madagascar, une résolution conforte la médiation de l’Afrique australe par le biais de la SADC (Communauté pour le développement d'Afrique australe). Le texte souligne « le rôle leader joué par la SADC dans le processus de négociations ». Cette résolution apporte son soutien à Joachim Chissano, l’ex-président mozambicain, médiateur dans la crise malgache.
Enfin, l’adoption de ce texte conforte les partisans de la fermeté à l’égard de l’homme fort d’Antananarivo, Andry Rajoelina.
Source : RFI.