La CPI réexamine l'accusation de génocide vis-à-vis du président Béchir Le leader soudanais, Omar el-Béchir.



La CPI réexamine l'accusation de génocide vis-à-vis du président Béchir Le leader soudanais, Omar el-Béchir.
AFP / Marwan NaamaniLa Cour pénale internationale de La Haye va réexaminer les chefs d'inculpation contre le président Béchir. En question : l'accusation ou non de génocide concernant le Darfour. Les juges de première instance avaient émis, le 4 mars 2009, un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.


Le procureur Luis Moreno-Ocampo revient à la charge. Après avoir été à l’origine de l’émission du mandat d’arrêt qui vise Omar el-Béchir, le procureur de la Cour pénale internationale est toujours décidé à faire arrêter le président soudanais pour génocide.

Il faut rappeler que ce chef d’accusation avait été rejeté par les juges de première instance pour insuffisance de preuves. Mais en juillet 2009, Moreno-Ocampo affirmait détenir désormais, suffisamment d’éléments mettant en cause le chef de l’Etat soudanais.

Pour le procureur, il s'agissait en fait de présenter des preuves détaillées de la mobilisation et de l’utilisation de tout l’appareil d’Etat dans l’objectif de détruire une partie des groupes ethniques four, masala et zaghawit dans le Darfour.
Et le procureur de soutenir que « le génocide ne consiste pas uniquement à éliminer physiquement des groupes ethniques. C'est aussi, dit-il, leur imposer des conditions de vie inhumaines, violer leur épouse et enfants, les affamer ». Mais au cas où l'accusation de génocide serait rajoutée aux charges déjà retenues.

Pour comparaître devant la justice, il faut que le chef de l’Etat soudanais soit avant tout arrêté et pour l’heure, c'est impossible.

Depuis l’émission du mandat d’arrêt, le président soudanais a effectué peu de voyages à l’étranger.



Source: RFI

Mercredi 3 Février 2010
Boolumbal Boolumbal
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