L'Association mauritanienne des droits de l'Homme (AMDH), une ONG, invite le gouvernement "au respect de l'esprit de l'accord tripartie" signé avec le gouvernement du Sénégal et le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), le 12 novembre 2007, portant sur le retour organisé des populations vivant au Sénégal et leur réinstallation dans la dignité, dans une déclaration publiée vendredi.
La déclaration de cette ONG est motivée par l'éclatement d'un certain nombre de conflits portant sur la propriété des terres opposant les ex- réfugiés à des communautés arrivées dans leurs villages après leur expulsion à partir de mai 1989.
Le dernier en date de ces incidents est survenu dans le site de Fada (région de Rosso au sud-ouest de la Mauritanie) où une vingtaine de femmes, ex- réfugiées ont été arrêtées suite à un conflit portant sur la propriété des terres.
Ainsi, l'Association mauritanienne des droits de l'Homme estime "qu'il est temps que les autorités prennent des décisions respectant l'esprit de l'accord tripartite de novembre 2007 (Mauritanie, Sénégal, HCR), les différents décrets et lettres circulaires signés par l'Etat mauritanien dans le domaine foncier pour éviter les conflits".
La déclaration de l'association fait remarquer qu'à l'image du site de Fada, les habitants des villages de réfugiés rapatriés dans le cadre de l'accord ayant retrouvé leurs terres "sont rares" et que des populations "habitent depuis plus d'une année sous des tentes malgré les intempéries, alors que les terres de leurs ancêtres sont occupées par de nouveaux venus qui ne les exploitent pas".
Suite à un conflit ethnique ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d'autre du fleuve séparant les 2 pays, des dizaines de milliers de Mauritaniens ont été expulsés vers le Sénégal à partir de la fin du mois d'avril 1989.
Un accord tripartite garantissant un retour organisé dans la dignité, signé entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR, a permis d'accueillir près de 20.000 réfugiés entre janvier 2008 et décembre 2009.
Toutefois, pour plusieurs ONG et une bonne partie des réfugiés de retour, la volonté politique de règlement de la question des populations anciennement expulsées se heurte au comportement d'une administration locale "complice" d'une attribution "abusive" des terres appartenant aux populations nouvellement rentrées au pays.
Nouakchott - 29/01/2010
Source : panapress
La déclaration de cette ONG est motivée par l'éclatement d'un certain nombre de conflits portant sur la propriété des terres opposant les ex- réfugiés à des communautés arrivées dans leurs villages après leur expulsion à partir de mai 1989.
Le dernier en date de ces incidents est survenu dans le site de Fada (région de Rosso au sud-ouest de la Mauritanie) où une vingtaine de femmes, ex- réfugiées ont été arrêtées suite à un conflit portant sur la propriété des terres.
Ainsi, l'Association mauritanienne des droits de l'Homme estime "qu'il est temps que les autorités prennent des décisions respectant l'esprit de l'accord tripartite de novembre 2007 (Mauritanie, Sénégal, HCR), les différents décrets et lettres circulaires signés par l'Etat mauritanien dans le domaine foncier pour éviter les conflits".
La déclaration de l'association fait remarquer qu'à l'image du site de Fada, les habitants des villages de réfugiés rapatriés dans le cadre de l'accord ayant retrouvé leurs terres "sont rares" et que des populations "habitent depuis plus d'une année sous des tentes malgré les intempéries, alors que les terres de leurs ancêtres sont occupées par de nouveaux venus qui ne les exploitent pas".
Suite à un conflit ethnique ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d'autre du fleuve séparant les 2 pays, des dizaines de milliers de Mauritaniens ont été expulsés vers le Sénégal à partir de la fin du mois d'avril 1989.
Un accord tripartite garantissant un retour organisé dans la dignité, signé entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR, a permis d'accueillir près de 20.000 réfugiés entre janvier 2008 et décembre 2009.
Toutefois, pour plusieurs ONG et une bonne partie des réfugiés de retour, la volonté politique de règlement de la question des populations anciennement expulsées se heurte au comportement d'une administration locale "complice" d'une attribution "abusive" des terres appartenant aux populations nouvellement rentrées au pays.
Nouakchott - 29/01/2010
Source : panapress