Presque sept mois après son investiture à la magistrature suprême, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz est entrain de se rendre compte, semaine après semaine, jour après jour, que l’ambitieux projet de société qu’il nourrit pour la Mauritanie, n’arrive toujours pas à prendre forme. Principale raison de ce constat : Ould Abdel Aziz travaille seul et comme le dit un proverbe bien de chez nous une seule main ne peut pas applaudir.
Le président a beau instruire à chaque fois le gouvernement à moderniser l’administration et à la mettre au service du citoyen, notamment les couches les plus démunies, cela ne change en rien les vieilles pratiques rétrogrades de certains ministres et autres hauts responsables peu ou incapables d’engager des projets de nature à améliorer la situation quotidienne des populations.
Cette situation où le président de la République n’est pas suivi dans ses efforts de construction d’une Mauritanie nouvelle, pousse certains analystes politiques à se demander s’il ne va pas tout simplement pas démissionner de son poste présidentiel.
Cette hypothèse reste invraisemblable mais elle dit long sur la « solitude » de l’homme résolument engagé à tirer le pays vers de l’avant mais qui n’arrive pas à trouver une équipe capable de le suivre dans son élan. Faudra-t-il dans ce cas importer des étrangers pour construire la Mauritanie ?
De fait, les blocages qui empêchent la Mauritanie de décoller avec Ould Abdel Aziz sont d’ordre multiple. Il y a d’abord l’actuel gouvernement du Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui n’arrive toujours pas à trouver ses marques. Un gouvernement dont la plupart des membres sont à démonter et à jeter de l’autre côté de la mer, pour reprendre la formule de l’autre.
En effet, jamais un gouvernement qui vient à peine de consommer son état de grâce, n’a été autant décrié que l’actuel gouvernement. Ce n’est pas pour rien que l’attente populaire d’un changement, est plus forte que jamais. La plupart des ministres de l’actuelle équipe doivent être remerciés au plus tôt car avec eux, le changement constructif ne peut aucunement se réaliser.
Autre blocage qui empêche la Mauritanie nouvelle de voir le jour : la mentalité des populations mauritaniennes elles mêmes. Celles-ci, paisibles par tempérament n’ont pas cette culture de dénonciation de certains comportements répréhensibles des responsables. Elles prennent celle-ci pour de la délation et sont donc prêtes à encaisser en silence tous les coups bas que leur inflige certains (ir) responsables zélés.
Enfin, il y a aussi un autre blocage de taille. Il s’agit de l’Union pour la République. Le parti au pouvoir sur lequel le président de la République fonde un immense espoir. Un parti qu’il voulait être la locomotive du changement constructif mais très vite ce grand mammouth a été pris d’assaut par certaines forces politiques connues pour leur féroce hostilité au renouveau ; des forces centrifuges qui tiennent coûte que coûte à préserver le statut quo ante car il leur permet de conserver certains privilèges mal acquis.
Ces mêmes forces dont les grandes figures se sont retrouvées dans les rangs de l’opposition qui voulait barrer la route à l’artisan de la lutte contre la gabegie, ont réussi à infiltrer certains des leurs au sein des instances dirigeantes du parti au pouvoir qu’il envisage de détruire à partir de l’intérieur du système.
Ces hommes sont connus pour leur stratégie de noyautage qu’ils ont déjà expérimentés par le passé avec les différents régimes qui se sont succédés. Réussiront-ils cette fois-ci encore cet exercice ou seront-ils mis out à l’occasion de la tenue du prochain congrès du parti prévu dans quelques mois ? Les prochains jours nous édifieront…
Source: Veridique
Le président a beau instruire à chaque fois le gouvernement à moderniser l’administration et à la mettre au service du citoyen, notamment les couches les plus démunies, cela ne change en rien les vieilles pratiques rétrogrades de certains ministres et autres hauts responsables peu ou incapables d’engager des projets de nature à améliorer la situation quotidienne des populations.
Cette situation où le président de la République n’est pas suivi dans ses efforts de construction d’une Mauritanie nouvelle, pousse certains analystes politiques à se demander s’il ne va pas tout simplement pas démissionner de son poste présidentiel.
Cette hypothèse reste invraisemblable mais elle dit long sur la « solitude » de l’homme résolument engagé à tirer le pays vers de l’avant mais qui n’arrive pas à trouver une équipe capable de le suivre dans son élan. Faudra-t-il dans ce cas importer des étrangers pour construire la Mauritanie ?
De fait, les blocages qui empêchent la Mauritanie de décoller avec Ould Abdel Aziz sont d’ordre multiple. Il y a d’abord l’actuel gouvernement du Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui n’arrive toujours pas à trouver ses marques. Un gouvernement dont la plupart des membres sont à démonter et à jeter de l’autre côté de la mer, pour reprendre la formule de l’autre.
En effet, jamais un gouvernement qui vient à peine de consommer son état de grâce, n’a été autant décrié que l’actuel gouvernement. Ce n’est pas pour rien que l’attente populaire d’un changement, est plus forte que jamais. La plupart des ministres de l’actuelle équipe doivent être remerciés au plus tôt car avec eux, le changement constructif ne peut aucunement se réaliser.
Autre blocage qui empêche la Mauritanie nouvelle de voir le jour : la mentalité des populations mauritaniennes elles mêmes. Celles-ci, paisibles par tempérament n’ont pas cette culture de dénonciation de certains comportements répréhensibles des responsables. Elles prennent celle-ci pour de la délation et sont donc prêtes à encaisser en silence tous les coups bas que leur inflige certains (ir) responsables zélés.
Enfin, il y a aussi un autre blocage de taille. Il s’agit de l’Union pour la République. Le parti au pouvoir sur lequel le président de la République fonde un immense espoir. Un parti qu’il voulait être la locomotive du changement constructif mais très vite ce grand mammouth a été pris d’assaut par certaines forces politiques connues pour leur féroce hostilité au renouveau ; des forces centrifuges qui tiennent coûte que coûte à préserver le statut quo ante car il leur permet de conserver certains privilèges mal acquis.
Ces mêmes forces dont les grandes figures se sont retrouvées dans les rangs de l’opposition qui voulait barrer la route à l’artisan de la lutte contre la gabegie, ont réussi à infiltrer certains des leurs au sein des instances dirigeantes du parti au pouvoir qu’il envisage de détruire à partir de l’intérieur du système.
Ces hommes sont connus pour leur stratégie de noyautage qu’ils ont déjà expérimentés par le passé avec les différents régimes qui se sont succédés. Réussiront-ils cette fois-ci encore cet exercice ou seront-ils mis out à l’occasion de la tenue du prochain congrès du parti prévu dans quelques mois ? Les prochains jours nous édifieront…
Source: Veridique