Il y a en ce bas monde des hommes qui ont de la chance. On parlera de Grande chance quand ces «bons étoilés » ne font rien pour forcer l’estime de ceux qui les ont promis aux grands postes et faire taire les critiques de ceux qui leur en veulent d’être des médiocres parmi les médiocres.
Que dire dans ce cadre d’un certain Sid’Ahmed Ould Raïess, ministre, à deux fois, de la République, Directeur de campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, et pour tous ces « non » faits d’armes, promis, le 02 Septembre 2009, Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) !
On ne peut rien contre la baraka, mais que n’a-t-il pas fait pour démériter.
Depuis que Sid’ Ahmed Ould Raïss préside aux destinées de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), c’est le fiasco total : morosité sur toute la ligne, difficultés pour alimenter le marché en devises, nécessaires aux importations des produits de première nécessité, manque de visibilité de la politique monétaire du pays. Manque de visibilité, tout court.
C’est, de l’avis de plusieurs observateurs, la même rengaine que celle qu’a connue le ministère des Finances quand cet homme était à sa tête. C’est aussi le même manque d’initiatives et de perspicacité quand il était encore à la tête du ministère du Commerce et de l’Artisanat. C’est ce qui a failli créer tous les problèmes à Ould Abdel Aziz quand Ould Raïss pilotait les négociations de Dakar pour le compte de la Majorité. C’est ce qui risque d’arriver s’il n’est pas mis hors d’état de nuire rapidement. Comme on l’a fait à Dakar, quand il a été remplacé au pied levé par Mohamed Yahya Ould Horma qui a évité à la majorité de faire les frais d’un comportement étrange de celui que d’aucuns pensent être acquis, dans l’ombre, aux thèses de l’opposition et notamment à celle du RFD ou de l’UFP. En tout cas, on ne peut pas dire qu’il a réussi sa campagne pour la présidentielle, quand on se rappelle que l’argent destiné aux partis qui soutenaient la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz avait été utilisé à d’autres fins. Seules les femmes qui envahissaient le QG de campagne du directeur et sa parentèle auraient profité des financements que Ould Abdel Aziz avait dégagés. On note également qu’il a, pour régner, divisé sa tribu en deux tendances rivales.
Sur le plan professionnel, non politique, Ould Raïess ne s’en tire pas à bons comptes, loin de là. Un site de la place a révélé que pour le seul mois de janvier, la BCM a vendu pour quelque 29 milliards d’ouguiyas de bons du Trésor ! Mais la cote d’alerte a été sans doute atteinte au mois de décembre dernier quand la BCM qui manque si cruellement de ressources, a proposé à la vente quelque 72,5 milliards de Bons de Trésor dont le détail se présente comme suit :
- 29/12/2009 : 13.000.000.000 UM
- 24/12/2009 : 11.500.000.000 UM
- 21/12/2009 : 8.000.000.000 UM
- 16/12/2009 : 7.800.000.000 UM
- 15/12/2009 : 9.000.000.000 UM
- 14/12/2009 : 4.181.000.000 UM
- 10/12/2009 : 3.000.000.000 UM
- 07/12/2009 : 7.000.000.000 UM
- 02/12/2009 : 9.225.000.000 UM
On peut donc dire que la BCM, sous les regards inquisiteurs du FMI et de la Banque Mondiale, publient des prévisions et posent des diagnostics qui rendent peu crédibles les objectifs annoncés par le gouvernement de Ould Mohamed Laghdaf. Une telle donne rend inévitable les souffrances des « pauvres » de Aziz qui s’étonneront de voir, au premier jour de l’An 2010, que tout est devenu encore plus cher ! Les nouvelles taxes sur l’Import (on parle de 100% pour les conteneurs, de 60% pour les vignettes des voitures, d’une hausse du prix à la pompe de l’essence et du gasoil) vont pousser les commerçants à réviser la structure des prix en tirant encore vers le haut.
Ratant tout ce qu’il entreprend, Ould Raiss n’a pas bien défendu la position de la BCM – et de l’Etat – dans ce qui a été connu chez nous sous le nom de « affaire de la banque centrale ».
Un autre site mauritanien avait donné une description comique de l’attitude de Monsieur le Gouverneur venu expliquer – le pouvait-il - ce qui justifiait le déterrement du dossier. Et ce site d’écrire : « Les téléspectateurs qui avaient regardé la conférence de presse du gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, sur ce qu’on appelle aujourd’hui le dossier des hommes d’affaires, ont été surpris de constater que monsieur Ould Raiss était trempé dans sa sueur et personne ne trouvait une explication à ce phénomène biologique anormal, dans un climat de fin Décembre.
Mais la révélation de la cause, fait souvent disparaître le mystère, comme on dit !
L’inspection générale d’Etat (IGE) qui avait séjourné récemment à l’Agence d’accès universel a découvert que les détournements des fonds des comptes de cette institution, engage directement la responsabilité de l’actuel gouverneur de la BCM, à l’ époque directeur administratif et financier de cette agence. » Dites, et s’il fallait bien que l’on revienne sur cette affaire ? Et nos confrères de ce site que tout le monde peut consulter en mettant seulement le nom de notre brave gouverneur, de se demander : "Comment ose-t-on aussi limoger des citoyens mauritaniens et envoyer d’autres en prison et laisser ce Ould Raiss impunément, gérer la plus grande institution financière du pays, comme si de rien n’était !"
Source : Journal Houmoum–Ennass N°270 du 07/02/2010
Que dire dans ce cadre d’un certain Sid’Ahmed Ould Raïess, ministre, à deux fois, de la République, Directeur de campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, et pour tous ces « non » faits d’armes, promis, le 02 Septembre 2009, Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) !
On ne peut rien contre la baraka, mais que n’a-t-il pas fait pour démériter.
Depuis que Sid’ Ahmed Ould Raïss préside aux destinées de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), c’est le fiasco total : morosité sur toute la ligne, difficultés pour alimenter le marché en devises, nécessaires aux importations des produits de première nécessité, manque de visibilité de la politique monétaire du pays. Manque de visibilité, tout court.
C’est, de l’avis de plusieurs observateurs, la même rengaine que celle qu’a connue le ministère des Finances quand cet homme était à sa tête. C’est aussi le même manque d’initiatives et de perspicacité quand il était encore à la tête du ministère du Commerce et de l’Artisanat. C’est ce qui a failli créer tous les problèmes à Ould Abdel Aziz quand Ould Raïss pilotait les négociations de Dakar pour le compte de la Majorité. C’est ce qui risque d’arriver s’il n’est pas mis hors d’état de nuire rapidement. Comme on l’a fait à Dakar, quand il a été remplacé au pied levé par Mohamed Yahya Ould Horma qui a évité à la majorité de faire les frais d’un comportement étrange de celui que d’aucuns pensent être acquis, dans l’ombre, aux thèses de l’opposition et notamment à celle du RFD ou de l’UFP. En tout cas, on ne peut pas dire qu’il a réussi sa campagne pour la présidentielle, quand on se rappelle que l’argent destiné aux partis qui soutenaient la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz avait été utilisé à d’autres fins. Seules les femmes qui envahissaient le QG de campagne du directeur et sa parentèle auraient profité des financements que Ould Abdel Aziz avait dégagés. On note également qu’il a, pour régner, divisé sa tribu en deux tendances rivales.
Sur le plan professionnel, non politique, Ould Raïess ne s’en tire pas à bons comptes, loin de là. Un site de la place a révélé que pour le seul mois de janvier, la BCM a vendu pour quelque 29 milliards d’ouguiyas de bons du Trésor ! Mais la cote d’alerte a été sans doute atteinte au mois de décembre dernier quand la BCM qui manque si cruellement de ressources, a proposé à la vente quelque 72,5 milliards de Bons de Trésor dont le détail se présente comme suit :
- 29/12/2009 : 13.000.000.000 UM
- 24/12/2009 : 11.500.000.000 UM
- 21/12/2009 : 8.000.000.000 UM
- 16/12/2009 : 7.800.000.000 UM
- 15/12/2009 : 9.000.000.000 UM
- 14/12/2009 : 4.181.000.000 UM
- 10/12/2009 : 3.000.000.000 UM
- 07/12/2009 : 7.000.000.000 UM
- 02/12/2009 : 9.225.000.000 UM
On peut donc dire que la BCM, sous les regards inquisiteurs du FMI et de la Banque Mondiale, publient des prévisions et posent des diagnostics qui rendent peu crédibles les objectifs annoncés par le gouvernement de Ould Mohamed Laghdaf. Une telle donne rend inévitable les souffrances des « pauvres » de Aziz qui s’étonneront de voir, au premier jour de l’An 2010, que tout est devenu encore plus cher ! Les nouvelles taxes sur l’Import (on parle de 100% pour les conteneurs, de 60% pour les vignettes des voitures, d’une hausse du prix à la pompe de l’essence et du gasoil) vont pousser les commerçants à réviser la structure des prix en tirant encore vers le haut.
Ratant tout ce qu’il entreprend, Ould Raiss n’a pas bien défendu la position de la BCM – et de l’Etat – dans ce qui a été connu chez nous sous le nom de « affaire de la banque centrale ».
Un autre site mauritanien avait donné une description comique de l’attitude de Monsieur le Gouverneur venu expliquer – le pouvait-il - ce qui justifiait le déterrement du dossier. Et ce site d’écrire : « Les téléspectateurs qui avaient regardé la conférence de presse du gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, sur ce qu’on appelle aujourd’hui le dossier des hommes d’affaires, ont été surpris de constater que monsieur Ould Raiss était trempé dans sa sueur et personne ne trouvait une explication à ce phénomène biologique anormal, dans un climat de fin Décembre.
Mais la révélation de la cause, fait souvent disparaître le mystère, comme on dit !
L’inspection générale d’Etat (IGE) qui avait séjourné récemment à l’Agence d’accès universel a découvert que les détournements des fonds des comptes de cette institution, engage directement la responsabilité de l’actuel gouverneur de la BCM, à l’ époque directeur administratif et financier de cette agence. » Dites, et s’il fallait bien que l’on revienne sur cette affaire ? Et nos confrères de ce site que tout le monde peut consulter en mettant seulement le nom de notre brave gouverneur, de se demander : "Comment ose-t-on aussi limoger des citoyens mauritaniens et envoyer d’autres en prison et laisser ce Ould Raiss impunément, gérer la plus grande institution financière du pays, comme si de rien n’était !"
Source : Journal Houmoum–Ennass N°270 du 07/02/2010