Le quatorzième sommet de l’Union africaine s’est ouvert ce 31 janvier à Addis-Abeba et le président du Malawi, Bingu wa Mutharika, a été désigné pour présider l’organisation pendant les douze prochains mois. Dès l’ouverture des travaux, il a fallu régler le problème du choix de la prochaine présidence tournante de l’organisation. Le libyen Mouammar Kadhafi voulait rempiler un an de plus. Or, le principe d’une rotation régionale veut que ce soit le tour d’un chef d’Etat d’Afrique australe. La décision a finalement été prise : c’est Bingu wa Mutharika qui présidera l’organisation pendant un an. Par ailleurs, la cérémonie a débuté par un hommage au président de la Commission, Jean Ping, aux 170 000 morts du tremblement de terre survenu en Haïti le 12 janvier dernier.
Le président du Malawi, Bingu wa Mutharika va diriger pendant un an l’Union africaine. Le suspens aura duré toute la matinée. Les pays d’Afrique australe, tous unis derrière leur candidat, ont été déterminés à barrer la route à un nouveau mandat pour la Libye. Les membres de le la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) avaient même menacé de recourir au vote si un consensus ne se dégageait pas en faveur de leur candidat.
Alors malgré de multiples pressions, il faut constater que la diplomatie libyenne a donc échoué. Le colonel Kadhafi a reconnu, sa défaite avec une certaine amertume : « Si j’avais su l’année dernière ce qu’était cette fonction de président de l’Union africaine, j’aurais refusé », a-t-il déclaré juste avant de passer le flambeau à son successeur.
Et puis juste avant de quitter ses fonctions, le colonel Kadhafi a aussi profité de l’occasion pour régler quelques comptes avec la commission de l’Union africaine : « Des décisions ont été prises cette année par la commission sans que le président de l’Union ne soit au courant », a regretté le guide libyen.
Et puis Mouammar Kadhafi a terminé en ces termes : « Cette position de président de l’Union africaine n’a pas beaucoup de sens à l’heure actuelle ».
Source: rfi
Le président du Malawi, Bingu wa Mutharika va diriger pendant un an l’Union africaine. Le suspens aura duré toute la matinée. Les pays d’Afrique australe, tous unis derrière leur candidat, ont été déterminés à barrer la route à un nouveau mandat pour la Libye. Les membres de le la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) avaient même menacé de recourir au vote si un consensus ne se dégageait pas en faveur de leur candidat.
Alors malgré de multiples pressions, il faut constater que la diplomatie libyenne a donc échoué. Le colonel Kadhafi a reconnu, sa défaite avec une certaine amertume : « Si j’avais su l’année dernière ce qu’était cette fonction de président de l’Union africaine, j’aurais refusé », a-t-il déclaré juste avant de passer le flambeau à son successeur.
Et puis juste avant de quitter ses fonctions, le colonel Kadhafi a aussi profité de l’occasion pour régler quelques comptes avec la commission de l’Union africaine : « Des décisions ont été prises cette année par la commission sans que le président de l’Union ne soit au courant », a regretté le guide libyen.
Et puis Mouammar Kadhafi a terminé en ces termes : « Cette position de président de l’Union africaine n’a pas beaucoup de sens à l’heure actuelle ».
Source: rfi